La mise en conformité avec le règlement général de protection des données (RGPD) constitue un énorme chantier en cours pour les structures du secteur social et médico-social. L’occasion d’une prise de conscience collective quant à l’importance de la qualité et à la sécurité du traitement des données à caractère personnel.
A l’occasion du colloque « Polyhandicap et processus d’apprentissage », qui s’est tenu les 22 et 23 mars à l’université Paris Nanterre, Isabelle Bryon, déléguée ministérielle à l’inclusion scolaire, a esquissé un panorama de la scolarisation des élèves polyhandicapés.
Pour porter ses fruits, la stratégie de promotion de la qualité de vie au travail (QVT) dans les établissements médico-sociaux (Ehpad et établissements accueillant des personnes handicapées) nécessitera une révolution des pratiques managériales et une forte implication des équipes dans les démarches.
Destiné à l’ensemble des établissements et services médico-sociaux, le tableau de bord ANAP de la performance est désormais entré dans les mœurs du secteur.
Tableau de bord, indicateurs de performance, objectifs, obligation de résultats… Le secteur social et médico-social est désormais jugé, jaugé et évalué à l’aune de la performance en s’appuyant sur des outils de gestion digne de toute entreprise privée. Mais que signifie la performance dans et pour un établissement social ? Une approche purement comptable ou une logique globale intégrant des paramètres sociaux, environnementaux, médico-économiques ? C’est tout le débat autour de cette révolution de la performance.
Les secteurs de la santé, du social et médico-social peuvent-ils parler le même langage ? C’était toute la question posée lors du colloque organisé au ministère des Solidarités et de la Santé le 22 janvier sur l’hospitalisation à domicile. Excepté pour les Ehpad, avec qui le dialogue est bien entamé, les interactions avec le reste des ESMS sont encore timides.
Retards de signature, négociations bâclées ou inexistantes, objectifs sans moyens ou moyens sans objectifs : la généralisation des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) – devenus obligatoires pour certains établissements et services médico-sociaux – est chaotique et hétérogène, au niveau des territoires.
Une instruction conjointe de la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) et de la direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) vient préciser la mise en place, de façon expérimentale, de cinq unités d’enseignement élémentaire « autisme » à la rentrée 2018-2019. Leur création s’inscrit dans la mise en œuvre de l’engagement n° 3 de la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement 2018-2022, qui a pour but de construire une « école pleinement inclusive ».
Le nombre de personnes handicapées accueillies dans des établissements et services médico-sociaux s’élevait à près de 500 000 fin 2014, soit une hausse de 5,7 % par rapport à 2010, selon une étude de la DREES publiée le jeudi 12 juillet. Mais cette évolution n’est pas antinomique avec l’inclusivité.