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Aide sociale à l'enfance : des parcours plus linéaires pour les mineurs non accompagnés

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RANCE-RESUMPTION OF THE DIFFICULT SCHOOL IN CLASS ULIS

D'après une étude de la Drees publiée le 8 février, les services de l'aide sociale à l'enfance accompagnent différemment les mineurs non accompagnés et les jeunes Français.

Crédit photo Antoine Merlet / Hans Lucas / AFP
Deux enquêtes de la Drees (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), publiées le 8 février, s’intéressent aux profils des mineurs accueillis au sein des dispositifs de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Modalités d’accueil ou scolarité, les parcours des jeunes Français et ceux des mineurs non accompagnés (MNA) diffèrent.

Parmi les jeunes protégés par les services de l’aide sociale à l’enfance (ASE), les mineurs non accompagnés (MNA) sont davantage scolarisés que les Français. Au travers de deux études publiées le 8 février, la Drees (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) analyse les parcours des mineurs accueillis, selon leur profil. Basée sur des recherches menées en 2017, la première enquête retient que « seuls 5 % des MNA scolarisés sont en situation d’absentéisme et de rupture scolaire, contre 14 % des non-MNA ».

Le document signale, par ailleurs, qu’un quart des MNA vivaient dans l’extrême précarité avant leur entrée en établissement : centre d’hébergement, habitation mobile, rue… Alors que 2 % des autres jeunes ont connu une situation similaire.

Accueil instable

Durant le temps d’accueil, les mineurs étrangers se voient plus largement hébergés dans des habitats individuels ou éclatés. A âge donné, les sorties de dispositifs sont moins fréquentes que celles des Français. « Parmi les jeunes de 15 ans ou plus accueillis en maisons d’enfants à caractère social (Mecs), foyers de l’enfance ou lieux de vie, les jeunes MNA restent davantage toute l’année au sein de leur établissement », détaille le rapport.

Principalement portée sur les modalités d’entrée et de sortie dans les dispositifs d’accompagnement, la seconde étude indique que, en 2017, 46 % de l’ensemble des jeunes accompagnés quittent l’établissement où ils se trouvaient fin 2016. Parmi eux, 30 % obtiennent le maintien d’une mesure de protection. « Liés à leur vocation et leurs pratiques spécifiques d’accueil, les taux de sortie d’établissement sont moins élevés en villages d’enfants (17 %) et en lieux de vie (30 %), en particulier par rapport aux foyers de l’enfance (67 %) et aux pouponnières (75 %). Les Mecs se situent à un niveau intermédiaire », souligne l’étude.

>> L'étude « Un quart des mineurs non accompagnés dormaient en centre d’hébergement ou dans la rue avant leur entrée en établissement de l’aide sociale à l’enfance ».

>> L'étude « Les jeunes quittant les établissements de l’aide sociale à l’enfance (ASE) ».

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