Détresse dans le monde social. Face à la crise de recrutement dans les secteurs sociaux et médico-sociaux, la députée insoumise Marianne Maximi a déposé une proposition de loi. En effet, au-delà de la dégradation des conditions de travail des professionnels, un autre élément semble participer à cette situation.
Depuis que Parcoursup, l’interface permettant de s’inscrire dans les formations de l’enseignement supérieur, a été étendu au secteur social en 2019, une baisse de la qualité des candidatures est venue s'ajouter au problème du déclin du nombre de postulants.
Selon la députée, cela s’explique par plusieurs facteurs :
- Les profils sont moins expérimentés.
- La plateforme ayant supprimé les épreuves écrites, cela diminue le niveau des étudiants.
- Depuis ce changement de procédure qui favorise un afflux de candidats, ceux-ci, insuffisamment informés sur le secteur social, sont davantage susceptibles de l'avoir choisi par défaut et de l'abandonner en cours de formation.
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Écarter des profils intéressants. En outre, les établissements seraient dans l’obligation de refuser certains éléments prometteurs, faute de moyens de financements.
Tirant ses conclusions de l’ensemble de ces données, la proposition de loi modifie le code de l’éducation afin d’y insérer une phrase visant à supprimer Parcoursup pour l’accès aux formations sociales.
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