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Covid-19 : face au variant, Dominique Simonnot plaide pour des mesures humanitaires (CGLPL)

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A man wearing a black face mask clenches the metal bars of a security gate during the lockdown due to the Corona Virus pandemic

Photo d'illustration

Crédit photo Adobe Stock
La contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, saisit le ministre de la Justice ainsi que celui des Solidarités et de la Santé afin que la population carcérale soit allégée et que les patients psychiatriques puissent bénéficier d'un plan de vaccination adapté contre la Covid-19.

Dans deux courriers adressés, pour l’un, à Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, et, pour l’autre, à Eric Dupont-Moretti, garde des Sceaux, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Dominique Simonnot, alerte sur la situation des personnes détenues et des patients admis en psychiatrie ainsi que sur celle des professionnels qui les accompagnent. En cause :  l'apparition en France du variant de la Covid-19, face auquel aucune mesure spécifique de protection n’est prise pour ces publics.

La CGLPL demande de prendre instamment des mesures d’allègement de la surpopulation carcérale, lesquelles avaient fait leur preuve au printemps dernier.

« Le respect des gestes-barrières, niveau élémentaire de la protection, est impossible et la séparation temporaire des détenus entrant en prison ou y revenant est de plus en plus complexe. Les professionnels intervenant en détention ne cachent pas leur forte inquiétude face à cette évolution », indique l'autorité indépendante, qui en appelle à une stratégie de vaccination adaptée à la détention.

Facteurs de comorbidité accrus

Pour rappel, plus de 1 000 personnes entrent en prison chaque mois. « Nombre de détenus souffrent des conséquences d’addictions, d’un éloignement durable des services sanitaires et de conditions de vie précaires. Autant de facteurs de comorbidité qui font d’eux des personnes à risque », souligne Dominique Simonot.

La situation est identique pour les patients admis en psychiatrie, et ce, quel que soit leur âge. En conséquence, la CGLPL invite le ministre de la Santé à mettre en place un plan de vaccination « reposant sur une analyse du risque et dimensionné de manière à prévenir le risque que présenterait, en termes de santé publique, l’existence de poches de contamination massive dans les lieux confinés mais perméables que sont les hôpitaux ».

Quant à la prise en charge des personnes retenues en centres de rétention administrative, la CGLPL réclame la rédaction de consignes interministérielles claires pour la réalisation des tests PCR et de tout acte médical.

 

 

 

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