Mardi 15 décembre, le déploiement du bracelet anti-rapprochement est généralisé à l’ensemble des territoires métropolitain et d’outre-mer.
Destiné à garantir le maintien à distance des victimes de violences conjugales, d’un conjoint ou ex-conjoint violent, ce dispositif est exclusivement déterminé par un juge. Il s’agit d’une mesure subsidiaire. Les principaux objectifs sont, en effet, la prévention et la dissuasion.
1 000 bracelets pour l’ensemble du territoire
Concrètement, si l’auteur de violence s’approche de la personne protégée au-delà du périmètre défini par la justice, il est contacté par une plateforme de téléassistance et s’il ne répond pas, les forces de l’ordre sont alertées. Les victimes disposent, quant à elles, d’un boitier de géolocalisation qu’elle peuvent déclencher pour alerter en cas de danger.
Techniquement, 1 000 bracelets sont désormais disponibles. Ce sont les services pénitentiaires d’insertion et de probation et les parquets qui disposent de ce matériel. Pour préparer cette généralisation sur le territoire national, plusieurs outils sont à la disposition des juridictions : guide d’utilisateurs, vidéos, etc.
Cinq juridictions bénéficient déjà de ce dispositif depuis le 24 septembre et 31 autres depuis le mois de novembre. Pour l’heure, la justice a ordonné la pose de sept bracelets anti-rapprochement.
Le ministère de la Justice est totalement investi dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
— Eric Dupond-Moretti (@E_DupondM) December 15, 2020
Aujourd’hui est officiellement généralisé le bracelet anti-rapprochement pour maintenir à l’écart les conjoints violents. Depuis septembre la justice en a ordonné la pose de 7. pic.twitter.com/6VdPxHwTsg