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Ségur de la santé : un établissement d’Eure-et-Loir en grève illimitée

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Les agents du Dame de Champhol prévoient un rassemblement mercredi 12 mai.

Crédit photo Franz Massard - stock.adobe.com
Depuis vendredi 30 avril, une grande partie des agents du Dame (Dispositif d’accompagnement médico-éducatif) de Champhol, dans l’Eure-et-Loir, ont entamé une grève illimitée. Cette mobilisation inédite dans l’établissement vise à obtenir l’extension du complément de traitement indiciaire (CTI) à l’ensemble du personnel de la fonction publique hospitalière.

« Le mouvement prend de l’ampleur », assure Roland Proust, éducateur technique spécialisé au Dame (Dispositif d’accompagnement médico-éducatif) de Champhol et membre de Force ouvrière. Soutenus par leur direction, plus de 80 % des agents de la structure sont aujourd’hui en grève illimitée.

Entamé vendredi 30 avril, le mouvement dénonce le « séquençage » entre certaines catégories de professionnels de l’extension du complément de traitement indiciaire (CTI) prévu par les accords du Ségur de la santé.  « Nous demandons l’extension de ce CTI à l’ensemble du personnel de la fonction publique hospitalière, souligne Roland Proust. Aujourd’hui, le sanitaire, le grand âge et le handicap sont mis en concurrence. Cette hiérarchie est malsaine et stigmatisante. »

Ne pas troubler l’accompagnement

Comme de nombreux autres acteurs, les professionnels pointent un sentiment d’injustice grandissant et de lourdes conséquences sur le recrutement.  « Un AES [accompagnant éducatif et social] qui a réalisé moins d’études qu’un moniteur-éducateur, pourrait finalement se retrouver à toucher plus que ce dernier », soulève Pauline Hirel, ergothérapeute au sein de l’établissement.

S’ils sont en grève, les agents continuent malgré tout de travailler pour assurer l’accompagnement de leur public. Pas question non plus de porter des brassards ou de manifester par des signes extérieurs leur mobilisation. « Les jeunes ne comprendraient pas, nous préférons ne pas leur montrer pour éviter l’anxiété chez certains », explique Pauline Hirel. Toujours dans l’optique de nuire le moins possible à la prise en charge, un rassemblement est prévu devant l’établissement le mercredi 12 mai dans l’après-midi, lorsque les enfants ne seront pas accueillis.

 

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