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Culture et loisirs : le Samu social de Paris lance la première édition du Mois festif

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Lors des prochaines éditions du Mois festif, le Samu social de Paris souhaite ouvrir certaines activités au grand public.

Crédit photo Jean-Michel Delage / Studio Hans Lucas via AFP
Concerts, ateliers d’écriture, théâtre, pique-niques, promenades… Du 15 septembre au 15 octobre, le Samu social de Paris propose aux personnes qu’il accueille une multitude d’activités. L’événement, qui a plusieurs fois été repoussé en raison de la crise sanitaire, a vocation à recréer du lien social.

Avec la pandémie, les personnes hébergées par le Samu social de Paris en centres ou à l’hôtel n’ont pas pu participer à autant d’activités qu’à l’ordinaire. Afin de recréer du lien et de favoriser l’accès à la culture, l’association lance la première édition du Mois festif. Durant un mois, du 15 septembre au 15 octobre, ce festival offre un condensé de ses actions et de ses activités menées tout au long de l’année. « Nous avons senti chez tout le monde le besoin de couper, explique Gabrielle Soucail, chargée de la mission “Culture, héritage et loisirs”, à l’origine de l’événement. C’est une manière de soulager un moment les hébergés, les familles et également les équipes. » Un panel d’activités, allant de soirées blind-test à un tournoi de football, en passant par des ateliers de danse, de cuisine ou d’écriture, est ainsi proposé aux publics.

Le programme se répartit entre les différentes structures du Samu social de Paris, les hôtels sociaux de la région Ile-de-France, certains lieux publics comme les Buttes-Chaumont ou les quais de Seine, ainsi que des lieux partenaires (musées, parc de la Villette, etc.). « Nous avions pour objectif d’ouvrir l’événement au grand public. Malheureusement, tout ce volet a dû être annulé à cause du contexte et du contrôle du passe sanitaire, qui se révélait être un casse-tête », regrette Gabrielle Soucail. Les activités qui prévoyaient de mélanger des hébergés de différentes structures ont aussi été suspendues « afin de réduire les risques de transmission ». « Lors des éditions prochaines, ces restrictions seront, nous l’espérons, levées. Car la mixité et les rencontres sont des éléments centraux de notre festival », ajoute toutefois la chargée de mission.

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