« Nous devons continuer à combattre la politique d’austérité qui ne cesse d’affaiblir et de détruire la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et à défendre un service public de la justice des mineurs de qualité. » Après deux mobilisations organisées les 14 et 29 août, le combat continue.
Quatre organisations syndicales – SNPES-PJJ FSU, CGT PJJ-Justice, Interco PJJ-CFDT et Unsa SPJJ – appellent les professionnels du secteur à manifester à nouveau lors d’une journée de grève prévue le 19 septembre. Un mouvement d’anticipation lancé le 3 septembre par l’intersyndicale, pour prévenir un éventuel manque d’engagement de la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) d’ici là.
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Poursuivre les négociations
Renouvellements de contrats dans les différentes directions inter-régionales (Dir), déblocage d’une enveloppe de 3 millions d’euros par le ministère... Si les manifestations du mois d’août ont permis certaines avancées, les représentants des salariés dénoncent un manque de considération pour les réels enjeux auxquels le secteur doit faire face. Avec pour principale problématique, la précarité des emplois.
« Que va-t-il advenir des suivis et quelles conséquences cela va-t-il avoir sur les conditions de travail ? Le nombre d’enfants mis sur liste d’attente à la rentrée dans les services de milieu ouvert de la PJJ commence déjà à progresser. Le nombre de postes restés vacants ajoutés aux absences non remplacées vont impacter lourdement le fonctionnement des services. […] Comment envisager la baisse les normes de prise en charge si on ne peut déjà pas embaucher le minimum d’agents requis pour faire fonctionner normalement nos services ? », questionne l’intersyndicale dans un communiqué.
Une audience avec la DPJJ aura lieu le 6 septembre.
>> Le communiqué Plan social à la PJJ, pour un service public de qualité
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