A l’appel de nombreux collectifs et syndicats, les professionnels du secteur social et médico-social, ainsi que ceux de la santé, sont appelés à manifester mardi 11 janvier. Cette journée était initialement prévue en parallèle de la conférence des métiers de l’accompagnement social et médico-social ayant pour objectif de répondre à l’inquiétude croissante des professionnels sur leurs conditions de travail. Si ce rendez-vous, annoncé avant la mi-janvier par le gouvernement, a finalement été reporté au premier trimestre 2022, la journée de mobilisation a, elle, bien été maintenue. Les revendications des travailleurs sociaux restent inchangées : augmentations de salaires conséquentes, embauches de professionnels, garantie des droits par les conventions collectives et de meilleures conditions de formation. Dans le même sens, les syndicats dénoncent la détérioration de l’accompagnement des usagers avec des délais d’attente qui s’allongent et « des restes à charge qui pèsent sur leur budget ».
Cette mobilisation s’inscrit dans le sillon de celle du 7 décembre qui avait rassemblé des milliers de personnes dans toute la France. D’autres journées de grève sont d’ores et déjà prévues. L’Uniopss annonce ainsi une « action collective » la semaine du 24 au 30 janvier et appelle les associations, les syndicats employeurs et les professions socio-judiciaires à se rassembler « pour démontrer l’acuité de cette crise ». A l’initiative de la Commission de mobilisation du travail social Ile-de-France, un rassemblement doit également avoir lieu le 1er février. Une journée à laquelle le secteur de la santé ne devrait a priori pas participer.