Par communiqué de presse, le ministère chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes annonce « interrompre la procédure de marché public en cours » pour la gestion du 3919. « A la suite de travaux complémentaires, le ministère va réexaminer comment procéder à une redéfinition du mode de gestion des interventions possibles en matière de lutte contre les violences faites aux femmes », est-il détaillé.
C’est une victoire pour la Fédération nationale Solidarité femmes (FNSF), qui dénonce depuis plusieurs mois les risques d’une telle mise en concurrence. Le 20 janvier, l’association avait introduit un référé devant le tribunal administratif de Paris afin d’obtenir l’annulation de toute cette démarche.
Aujourd’hui, « la FNSF réaffirme sa volonté et sa disponibilité pour étendre la plage d'écoute des femmes victimes de violences » afin que celles-ci puissent joindre le 3919 « 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ». Elle demande pour cela au gouvernement une revalorisation de la subvention dédiée au fonctionnement de la ligne d’écoute. « C’est là l’unique solution pour valoriser et pérenniser les savoir-faire uniques de la FNSF, de ses 73 associations membres et de ses partenaires », assure la fédération.
Après 3 mois de bataille, #SolidaritéFemmes est infiniment soulagée que le gouvernement ait enfin annulé l'appel d'offres autour du 3919. Les victimes de violences méritent une aide digne de ce nom. Nous sommes prêtes à entamer les discussions pour le 24h/7j avec @1ElisaMoreno pic.twitter.com/fRaHFx146H
— Solidarité Femmes (@SolidariteFemme) January 25, 2021