Le contexte : En 2021, 71 000 enfants et jeunes majeurs, soit 40% des jeunes confiés, étaient accueillis par 38 000 assistants familiaux. Ce qui fait de ce mode de placement le premier des hébergements de l’ASE. Quelque 51 200 agréments, du nom de ces autorisations délivrées par le service de Protection maternelle et infantile (PMI) du département de résidence, étaient en cours de validité durant cette période.
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- 89% des assistants familiaux ont bien ou plutôt bien vécu la procédure d’agrément. Ce pourcentage s’érode néanmoins légèrement pour ceux qui ont reçu l’autorisation après 2005, date de la professionnalisation de cette activité (86%). Parmi les 11% ayant éprouvé des difficultés, ce sont les entretiens, jugés trop intrusifs pour 69% d’entre eux, qui posent problème. Ainsi que la longueur de la procédure.
- 68% des assistants familiaux n’ont jamais été contrôlés depuis l’obtention de leur agrément par le service qui leur a accordé cette autorisation. Cette absence de vérification est particulièrement vraie dans les 5 premières années (78%).
- 48% des agréments en cours en 2021 autorisent l’accueil de trois enfants. C’est donc la capacité d’accueil la plus fréquente. Pourtant, parce qu'ils se sentent fatigués ou trop âgés, la quasi-totalité aimerait se restreindre à un enfant. Le premier agrément est généralement plus restrictif, puisque les assistants familiaux qui exercent pour la première année en 2021 sont 77% à n’héberger qu’un seul enfant. Au bout de cinq ans d’ancienneté, ils ne sont plus que 40% à s’occuper seulement d’un enfant.
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