Qui est-il ?
Ancien éducateur spécialisé dans les champs du handicap et de la protection de l’enfance, devenu chef de service, Yannick Chapeau s’est lancé il y a six mois un défi d’envergure pour la filiale d’Acolea, Acolea Développement (AD) : réussir à « faire d’un sujet compliqué une donne positive ». Mais sous sa nouvelle casquette de directeur de cet organisme de formation, celui qui est aussi créateur de contenus se considère « toujours travailleur social ». C’est donc avec de courtes vidéos qu’il s’adresse à la profession avec punch et dérision.
Pour preuve, sa « météo du social », son décryptage du hikikomori, de la syllogomanie, de l’effet Dunning-Kruger ou encore des TND (troubles neurodéveloppementaux). Ses meilleurs alliés sur le web : Linkedin, YouTube et TikTok. « Le secteur est très invisible, il a tendance à se parler à lui-même. Par ailleurs, les canaux classiques sont très silotés : LinkedIn est principalement utilisé par les cadres. Les maîtresses de maison, les veilleurs de nuit ou les éducs l’emploient peu ou rarement. »
Ses stats
Déjà 80 vidéos en six mois. 569 abonnés sur LinkedIn. Près de 60 000 vues entre TikTok et YouTube. La vidéo qui a cartonné : les biais cognitifs, avec 7 564 vues.
Sa baseline
L’action sociale en 60 secondes !
Sa ligne éditoriale
« Le travail social touche la vie, on peut donc aller sur tous les champs. On veut apporter des connaissances ou juste faire marrer, aller des concepts fondamentaux de l’action sociale aux approches innovantes. Nos vidéos sont conçues pour informer, inspirer et encourager la réflexion critique », souligne-t-il.
Et c’est quoi, la suite ?
Yannick Chapeau ne compte pas s’arrêter là. Son ambition : la fabrication de contenus alternatifs de formations, en e-learning, en capsules vidéo, en interviews, avec l’école de santé-social Ocellia et l’université Lyon 2. Et, pourquoi pas, la création d’« un Netflix du social, une plateforme VOD dédiée à des vidéos didactiques et conférencières, déjà en tournage », ajoute-t-il. Et de préciser : « Les professionnels pourront trouver facilement une réponse à un problème lié à un accompagnement pédagogique et à des formations certifiantes ou diplômantes. » Une nouvelle manière d’apprendre… et, surtout, d’attirer les travailleurs sociaux en herbe.
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