Inaction de l’Etat dans l’accès aux droits des consommateurs de drogues. En 2016, une expérimentation était lancée pour la mise en place de « Haltes soins addictions » en France, prolongée jusqu’au 31 décembre 2025 par la loi de finances 2022. Aujourd'hui, les acteurs de terrain estiment que le déploiement de ces outils est encore trop faible. C’est pourquoi Médecins du monde, accompagné de la Fédération Addiction s’engagent dans deux procédures juridiques contre l’Etat :
- La première cherche à attester de la responsabilité des pouvoirs publics, qui, par leur manque d’engagement, aggravent la précarité des personnes consommatrices.
- La seconde est une action en excès de pouvoir des autorités, consécutive à l’annulation d’un avis négatif formulé par l’Etat concernant l’ouverture d’une halte soins à Marseille.
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Des outils performants. Des carences d’autant plus impactantes que, selon les organismes, ces dispositifs ont d’ores-et-déjà prouvé leur efficacité : « Ces structures offrent des services de soins, de suivi social, d’hébergement, et réduisent les risques liés à la consommation […] Divers rapports, y compris ceux demandés par le gouvernement, soulignent la nécessité d’intégrer ce dispositif dans le droit commun », souligne le communiqué.
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