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L’Ehpad d’Orpea Les Bords de Seine épinglé par l’ARS Ile-de-France

Ehpad Les Bords de Seine

L'Ehpad Les Bords de Seine, du groupe Orpea, est particulièrement visé par l'enquête menée conjointement par l'ARS Ile-de-France et le conseil départemental des Hauts-de-Seine.

Crédit photo Alain Jocard / AFP
Après enquête de l’agence régionale de santé (ARS) de l’Ile-de-France et du conseil départemental des Hauts-de-Seine, l'Ehpad Les Bords de Seine du groupe Orpea, à Neuilly-sur-Seine, a reçu l'injonction de réorganiser ses équipes de jour et de nuit dans un délai de trois mois.

Depuis la publication en janvier du livre Les fossoyeurs de Victor Castanet, l'ARS Ile-de-France a diligenté 90 inspections au sein des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de la région. A ce stade, quatre d’entre elles ont donné lieu à une lettre de décision définitive, dont une pour l’établissement du groupe Orpea Les Bords de Seine, particulièrement visé dans l'ouvrage. Menée conjointement avec le conseil départemental des Hauts-de-Seine, cette enquête a eu lieu les 27 et 28 janvier. Rendues publiques le 29 mars, les conclusions sont particulièrement sévères à l’encontre de cette structure. Sa direction a ainsi reçu l'injonction de réorganiser ses équipes de jour et de nuit dans un délai de trois mois.

L’ARS lui demande, par ailleurs, de « sécuriser l’organisation du circuit du médicament » et  de « procéder à l’évaluation des risques de dénutrition » dans un délai d’un mois. Autres impératifs exigés :  la mise à jour des  conventions d'exercice libéral des kinésithérapeutes, l’échange d’informations et le partage des procédures au sein des équipes soignantes et la traçabilité dans les dossiers des résidents. Le tout « sans délai ».

Certaines prestations n’existent pas

Ces prescriptions reposent sur les dysfonctionnements observés lors de la visite des inspecteurs. L’ARS et le conseil départemental déplorent, entre autres, une insuffisance de personnel induisant une réorganisation quotidienne des tâches et une surcharge de travail. Les rapporteurs soulignent par exemple que, le 28 janvier dernier, il n’y avait pas d’aide-soignante aux deux premiers étages de l’établissement, seulement des auxiliaires de vie.

L’enquête critique aussi l’emploi « chronique » de nombreux personnels vacataires, entretenant l’instabilité des équipes en place, l’absence de bilan des événements indésirables graves ou encore le manque de projet d’établissement valide. Sans compter qu’un certain nombre de prestations « vantées » par l’Ehpad n’existent pas (balnéothérapie et espace Snoezelen).

 

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