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Les familles monoparentales se sentent fragilisées

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Les familles monoparentales représentent un quart des familles avec enfant(s) en France.  

Crédit photo Valérie Pinard/ Studio Hans Lucas via AFP
Attachement au système de protection sociale, « sentiment de vulnérabilité », besoin d’aide à la parentalité… Dans une étude publiée le 15 avril, la Drees s’intéresse à la perception qu’ont les familles monoparentales de leur avenir et des politiques sociales à l’œuvre.

Les familles monoparentales sont davantage préoccupées que les autres par leur situation actuelle. Selon une étude de la Drees (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) (1), 62 % d’entre elles considèrent leurs conditions de vie comme étant bonnes, contre 85 % des couples avec enfant(s) et 77 % des personnes sans enfant. Elles sont également plus pessimistes que les autres ménages au sujet de leur avenir : 55 %, contre 45 % pour le reste des ménages.

Quatre sur dix ont un niveau de vie très bas

Représentant un quart des familles avec enfant(s) dans l’Hexagone, les familles monoparentales sont par ailleurs plus enclines à garder au niveau actuel les prestations sociales et les remboursements d’assurance maladie. De la même manière, elles considèrent plus fréquemment que l’enveloppe dédiée au financement de protection sociale est trop maigre.

Concernant l’augmentation du revenu de solidarité active (RSA), l’approbation des parents isolés est, là encore, plus importante (67 %, contre 60 % chez les parents en couple et 63 % chez les individus sans enfant). La plus grande exposition de ces ménages « aux situations de précarité et de pauvreté explique en partie leur plus forte adhésion à l’augmentation des aides sociales », rappellent les auteurs de l’étude. « Plus de quatre parents isolés interrogés sur dix font partie des 20 % des ménages au niveau de vie le plus bas, tandis que ce n’est le cas que de deux parents en couple sur dix et de 15 % des personnes sans enfant. »

Désir d'accompagnement en cas de conflits familiaux

La publication de la Drees met aussi en lumière un besoin plus marqué d’aide à la parentalité. Si les attentes en fonction du type de ménage sont sensiblement les mêmes concernant les questions de santé, d’éveil et de développement des jeunes enfants, l’écart se creuse quand il s’agit de traverser des situations familiales conflictuelles ou des ruptures. A ce moment-là, les familles monoparentales sont 55 % à souhaiter recevoir de l’aide, contre 49 % des parents en couple.

Même constat pour ce qui est de gérer les relations avec l’école : 46 % des parents isolés aimeraient être accompagnés, contre 36 % des parents en couple. La Drees pointe toutefois que, « quel que soit le domaine d’aide souhaitée et qu’il soit en couple ou non, au moins un parent sur deux a une préférence pour un accompagnement sous forme d’entretiens individuels avec des professionnels ».

 


(1) Pour réaliser cette étude, la Drees a analysé les six dernières vagues (2014-2019) de son Baromètre d’opinion.

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