Dans un courrier commun adressé le 22 novembre à Matignon, rendu public ce vendredi et que nous avons pu lire en avant-première, six associations et fédérations nationales du secteur social et médico-social réclament, une fois de plus, que les revalorisations salariales octroyées par les accords du Ségur de la santé à certains professionnels, majoritairement soignants, concernent l’ensemble de leurs salariés.
« L’avenir de nos métiers est en péril. » La Croix-Rouge, Nexem, la Fehap, la Cnape, la FAS et l’Uniopss alertent dans un courrier commun, une nouvelle fois, le gouvernement sur la nécessité de revalorisations salariales pour les travailleurs sociaux, qualifiés d’« artisans de la cohésion sociale ». Ils attendent un rattrapage pour les personnels non soignants, exclus du Ségur de la santé, qui exercent en particulier dans les champs de la protection de l’enfance, du logement ou des demandeurs d’asile.
Outre la question des rémunérations, les employeurs soulignent l’urgence de traiter l’enjeu de l’attractivité des métiers dans son ensemble, et ce dès la formation qui séduit de moins en moins de jeunes.
Pour traiter l’ensemble du sujet, les employeurs réclament qu’une négociation cadre soit entamée avant la fin de l’année, et entendent peser au sein de la conférence sociale promise par Jean Castex d’ici le 15 janvier.
Selon nos informations, ils seront reçus à Matignon lundi.