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Reconnaissance des diplômes au grade licence : les associations envisagent un recours en justice

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Alors que leurs multiples démarches pour la reconnaissance des diplômes du travail social au grade de licence sont restées lettre morte, les quatre associations professionnelles qui portent cette revendication de longue date envisagent de passer à la vitesse supérieure : "Face à l'injustice à laquelle nous sommes confrontés et aux conséquences, sur les plans de la reconnaissance statutaire et universitaire des travailleurs sociaux tant en France qu'à l'étranger, [nous avons] pris la décision d’étudier les possibilités d'un recours en justice pour faire valoir nos droits et de solliciter une rencontre auprès de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé pour porter cette revendication".
C'est ce qu'écrivent l'Association nationale des assistants de service social (ANAS), l'Organisation nationale des éducateurs spécialisés (ONES), la Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants (FNEJE) et France economie sociale Familiale (France ESF), dans un communiqué diffusé le 10 décembre.

"Une injustice"

Après avoir indiqué qu'elles n'ont "concrètement" rien obtenu jusqu'à présent, les quatre organisations pointent ce qu'elles considèrent comme "une injustice", en se demandant si les travailleurs sociaux sont, "comparativement aux médicaux et paramédicaux, des professionnels de seconde zone".
Depuis juillet dernier, les diplômes d'Etat d'ergothérapeute, de masseur-kinésithérapeute, de pédicure-podologue et de psychomotricien, "dont les niveaux de diplômes et les appareils de formation sont significativement semblables à ceux des travailleurs sociaux concernés", sont en effet reconnus au grade licence.
L'ANAS, l'ONES, la FNEJE et France ESF rappellent en outre que, tant François Hollande que Jean-Marc Ayrault, Michel Sapin et Marisol Touraine, s'étaient positionnés, lorsqu'ils étaient députés, en faveur d'une reconnaissance au grade licence des travailleurs sociaux.
"Tous avaient estimé la demande des professionnels justifiée", signalent-elles. Avant d'ajouter : "Il semblerait qu'une fois aux affaires, ils aient préféré privilégier les professions paramédicales et nous mettre de côté".
Les quatre organisations avaient d'ailleurs déjà interpellé le président de la République sur ce sujet, le 2 juillet dernier, via une lettre ouverte restée à ce jour sans réponse.

E.C.

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