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Quels sont les métiers du travail social les plus recherchés en 2024 ?

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Malgré une légère dégradation des prévisions d’emploi en 2024, les différentes composantes du travail social recrutent toujours massivement cette année. Mais les employeurs peinent toujours à trouver les bons candidats.

Sur le papier, tout va (presque) bien. En dépit d’un net ralentissement des créations d’emploi en 2024 par rapport aux deux années précédentes pour cause de croissance à l’arrêt, les intentions d’embauche demeurent « historiquement élevées » cette année. Au total, quelque 2,8 millions de projets de recrutement figurent à l’agenda des employeurs, à en croire l’édition 2024 de l’étude annuelle des besoins de main-d’œuvre de France travail et du Crédoc dont les résultats viennent d’être publiés le 24 avril.

Et ceux du « care » ne sont pas les derniers à ouvrir leurs portes aux candidatures comme en témoignent les 68 000 postes d’aides à domicile et d’auxiliaires de vie, les 67 000 emplois de l’action socio-culturelle et les 58 000 places d’aides-soignants à pourvoir en 2024. Trois professions qui se classent dans le top 15 des plus recherchées cette année.

Suivent ensuite les infirmiers et sages-femmes (37 200 postes à pourvoir), les assistants maternels, auxiliaires de puériculture, assistants familiaux et gardes à domicile (27 700 postes) et les éducateurs spécialisés et autres intervenants socio-éducatifs (26 300 postes). Trois familles de métiers faisant partie de celles qui enregistrent les plus fortes hausses de projets de recrutement ces cinq dernières années (respectivement + 5 300, + 5 400 et + 5 700).

Recrutements difficiles

Pour autant, la météo sur le ciel de l’emploi n’est pas au beau fixe et ces postes peinent à trouver preneurs. En 2023, 53 % des employeurs déclaraient avoir rencontré des difficultés économiques qui avaient freiné ou empêché leurs projets de recrutement. Et 54 % d’entre eux avaient peiné à pourvoir les postes ouverts, faute de candidats présentant les diplômes ou les niveaux de formation nécessaires pour les occuper.

En 2024 encore, les difficultés persistent : 83,7 % des recherches d’aides à domicile et d’auxiliaires de vie, 69,3 % de celles d’aides-soignants et 52,4 % de celles de professionnels de l’action socio-culturelle sont toujours considérées « difficiles ». Du fait de l’inadéquation de compétences entre l’offre et la demande, mais aussi des conditions de travail compliquées ou des rémunérations trop faibles.

Et ce, en dépit d’une relative sécurité de l’emploi, puisque les contrats proposés sont massivement des CDI, les offres saisonnières ne correspondant qu’à 16,5 % des postes d’aides-soignants et 14,9 % de ceux d’auxiliaires de vie ou d’aides à domicile à pourvoir. Seules les offres de professionnels de l’action socio-culturelle sont majoritairement à vocation temporaire (57,1 %), ce qui les classe dans le top 3 des secteurs employeurs de saisonniers, juste derrière l’agriculture et l’hôtellerie-restauration…

 

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