La date des examens se rapproche, et avec elle l’inquiétude de passer les épreuves dans de mauvaises conditions. Face aux zones de flou qu’engendrent les nouvelles restrictions sanitaires, l’Unaforis (Union nationale des acteurs de formation et de recherche en intervention sociale) interpelle l’Etat. Le réseau, pour qui la situation n’est « plus tenable », souhaite obtenir des détails sur la façon dont vont se dérouler les évaluations intermédiaires et finales pour les étudiants en travail social.
« A quelques jours de leurs épreuves pour certains, les positions des services déconcentrés de l’Etat restent hétérogènes, générant une confusion et une inquiétude de plus en plus grande chez les étudiants, encore un peu plus déstabilisés dans leur préparation », rapporte l’Unaforis.
Pour prévenir ces complications, l’union nationale explique avoir interpellé à plusieurs reprises le ministère des Solidarités et de la Santé ces derniers mois, sans obtenir d’indication en retour. Désormais, les organismes de formation annoncent qu’ils comptent organiser les épreuves dans le respect des règles sanitaire et demandent à « l’Etat qu’il fasse savoir d’urgence que la réglementation sera adaptée en conséquence ».
A la suite de ce communiqué, la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) a indiqué qu’il était possible pour les établissements de formation du travail social (EFTS) d’organiser les examens en présentiel, « lorsque ceux-ci ne sont pas en capacité de les organiser en distanciel ». La direction annonce également la mise à jour prochaine sur le site du ministère des Solidarité et de la Santé de la foire aux questions (FAQ) dédiée au déroulement de ces évaluations.