Qui est-il ?
Cet ex-délégué de classe, qui offrait déjà une oreille attentive à ses camarades, a vite pris goût à cette écoute active. Un temps, il a envisagé de devenir psychologue, mais suivant les conseils d’une voisine, il devient assistant social, comme elle.
Paulin cumule déjà plusieurs expériences professionnelles, des Mecs au Spip, quand il intègre l’Education nationale en 2022. Et débarque sur les réseaux sociaux en postant des vidéos sur LinkedIn pour redorer l’image de son métier, « trop souvent perçu de manière négative ». Et renforcer ainsi le dialogue avec les familles.
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En lutte contre les stéréotypes associés à sa profession, l’AS 2.0 casse les codes, dans des sketches dont l’humour et la pédagogie font mouche. Jouant avec les situations du quotidien, il diffuse des messages complexes en toute simplicité. Gestion des émotions, pression scolaire, conduites à risques, harcèlement… Il aborde chaque sujet avec une légèreté qui n’enlève en rien à sa rigueur.
Ses stats
Sur LinkedIn, Instagram, TikTok, il réunit plus de 2 000 abonnés.
Sa baseline
« Parler aux adolescents avec les outils qu’ils utilisent au quotidien est le meilleur moyen de les sensibiliser à des sujets importants, tout en dédramatisant les situations difficiles qu’ils rencontrent. » Des posts qui trouvent aussi écho auprès des parents, souvent désemparés face aux difficultés de leurs enfants à l’école. Egalement très suivi par ses pairs, Monsieur Paulin conseille les jeunes professionnels, et relaie les revendications des AS scolaires, comme « le manque de valorisation [des] postes ».
La vidéo qui a cartonné ?
Plus de 100 000 vues pour : « Notre fille est un ange à la maison, j’imagine que c’est pareil au collège ? » Sur les paroles de Doja Cat « Mm, she the devil ».
Notre coup de cœur
La vidéo du 10 mars sur Insta, où Paulin répond avec verve à une avocate qui « dégomme » les travailleurs sociaux.
Sa ligne éditoriale
« J’aspire dans mes contenus à aider les jeunes et leur famille, au moment charnière de l’adolescence, en offrant conseils et soutien. Je ne cours pas après le nombre de vues. Si mes vidéos aident une seule personne, je suis content. »
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