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Un tiers des structures de l’éducation populaire en grande difficulté économique

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Growth money of profitability of professional investment plannin

Heurtées par les baisses de budgets et l'inflation, 18% des associations employeuses du périmètre d'Hexopée doivent recourir à des licenciements en 2025 pou préserver leur trésorerie.

Crédit photo Wisut - stock.adobe.com
Alors que la situation des employeurs associatifs du secteur s’est encore dégradée, Hexopée, leur fédération patronale, appelle à nouveau à l’organisation d’une conférence des financeurs sous la houlette de l’Etat.

Alerte sur l’éducation populaire ! Si les financements publics ne sont pas au rendez-vous cette année, 2025 pourrait se révéler encore plus délétère pour les 14 000 associations employeuses des secteurs de l’éducation, de la culture, des loisirs et de l'animation, du sport, du tourisme social et familial, de l'habitat et du logement accompagné, prévient leur fédération professionnelle, Hexopée, à l’occasion de la publication de son baromètre annuel dévoilé le 22 janvier.

18% des structures recourent aux licenciements

C’est un fait : alors que le pays ne s’est toujours pas doté d’un budget pour 2025, l’éducation populaire est au bord de la rupture. Déjà malmenées depuis 2022 par la diminution continue des subventions publiques (33% des associations interrogées fin 2024 dans le cadre de l’enquête réalisée par Hexopée en font mention) et les conséquences d’une crise inflationniste qui touche 76% d’entre elles, les associations du secteur sont sous tension. 20% ont déjà dû réduire leur masse salariale en 2024 et la tendance est à la hausse puisque 22% se disent contraintes de tailler dans leur masse salariale cette année. Si cette réduction des coûts passe parfois par la mise en stand-by de recrutements ou par le non-remplacements de salariés partis (72% des cas), cela peut aussi se traduire par des licenciements pour 18% d’entre elles.

3 mois de trésorerie en caisse

Pire : un peu moins de 29% de ces structures indiquent ne disposer que d’à peine trois mois de trésorerie d’avance en caisse cette année. « Un chiffre en augmentation par rapport aux années précédentes, témoignant d’une fragilité financière accrue », commente Hexopée. D’ailleurs, 27% d’entre-elles affichent, à l’issue de leur bilan 2024, des fonds propres inférieurs à leurs estimations de l’année passée.

Conséquence : l’ambiance est loin d’être à la fête dans les équipes dirigeantes de ces associations. 15% d’entre elles seulement se disent optimistes pour l’avenir là où elles étaient 31% en 2022, en sortie de crise pandémique. 17% des employeurs disent rencontrer des difficultés sur le plan financier et 4% imaginent même mettre la clé sous la porte au cours de l’année. De quoi pousser Hexopée à renouveler, comme l’an passé, son appel à l’organisation d’une grande conférence des financeurs de l’éducation populaire pour redresser la barre. En espérant, cette fois, que l’exécutif soit au rendez-vous…

 

 

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