Un arrêté du 29 novembre 2024 est venu prolonger une expérimentation destinée à la mise en place d'actions médico-sociales pour les personnes les plus précaires.
Soutenir les plus vulnérables. Pour les structures participantes, cela signifie un accueil temporaire de ces publics. Plus précisément, cela concerne les sans domicile fixe mineurs « dont la pathologie ou l’état général ne nécessite pas une prise en charge hospitalière ou médico-sociale spécialisée mais est incompatible avec la vie à la rue ». Plus précisément, cela inclut :
- Les nouveau-nés,
- Les petits de moins de 3 ans,
- Les enfants âgés de 3 à 18 ans.
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Une équipe médico-sociale pluridisciplinaire est présente au sein de l’établissement. Elle est notamment composée d’éducateurs de jeunes enfants, de pédiatres ou encore d’infirmiers puériculteurs. Au besoin, ce collectif peut également intégrer des éducateurs spécialisés, ainsi que des médiateurs en économie sociale et familiale.
Construction de l’accompagnement social. Ce dernier est organisé afin de répondre aux situations des personnes prises en charge. Ainsi, il doit viser à :
- L’ouverture des droits et la mise à jour de la situation administrative,
- L’insertion et l’orientation vers des structures d’insertion sociale,
- L’aide à l’accès au logement,
- Offrir aux enfants une scolarisation ou un parcours de sociabilisation,
- La réparation du lien entre la mère et son enfant.
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Un environnement conforme aux besoins. Il est également nécessaire que la structure soit adaptée au jeune public, notamment avec des espaces d’éveil, d’éducation ou encore de lecture. Par ailleurs, une convention de partenariat doit être conclue avec le service départemental de la protection maternelle et infantile (PMI) et l’aide sociale à l’enfance (ASE), dès lors que des enfants de mois de 6 ans sont accueillis.
A l’origine, l’agrément donné à cette expérimentation était d’une durée de trois ans, à compter du 1er février 2021 . Le nouvel arrêté le prolonge jusqu'au 30 juin 2025.