A l'occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre, les derniers chiffres de la Fondation Abbé-Pierre relatifs au sans-abrisme des mineurs étaient au cœur des mobilisations : près de 2 000 d'entre eux seraient actuellement privés de toit.
Demander des comptes aux dirigeants. Pour lutter contre cette situation, une proposition de résolution a été déposée par le groupe Communiste Républicain et Ecologiste du Sénat, afin de « mettre fin au sans-abrisme des enfants ». A noter qu’une résolution n’a pas de valeur contraignante et a vocation à se positionner sur un sujet.
>>> A lire aussi 30 ans d’Alerte : repenser les politiques publiques pour éradiquer la pauvreté
Se doter d’une politique globale pour lutter contre le sans-abrisme. Le texte vient notamment demander au gouvernement de prendre ses responsabilités et d'agir, en adoptant une loi de programmation de l’hébergement et du logement. Celle-ci comporterait des dispositions spécifiques destinées aux familles.
- En outre, les sénateurs appellent les dirigeants à adapter les modalités d’hébergement d’urgence, notamment l’offre de nuitées hôtelières, qu'ils estiment inadaptées aux besoins des foyers.
- Ils expliquent également qu’il est nécessaire que les services intégrés d’accueil et d’orientation (SIAO), ainsi que les établissements d’hébergement se dotent « de financements adaptés et sécurisés pour garantir un accompagnement global ».
>>> A lire aussi Pourquoi la Diff, restaurant inclusif, est-il menacé ?
Pour rappel, une initiative similaire avait été initiée par les députés dans une proposition de loi déposée le 10 octobre 2024.