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Minima sociaux et prestations : quelles sont les grandes tendances ?

France : Formulaire de demande de RSA (Revenu de solidarité active), allocation assurant aux personnes sans ressources un revenu minimum variable selon la composition du foyer

Dans l'édition 2024 de l'ouvrage "Minima sociaux et prestations sociales", la Drees analyse, entre autres, leurs effets sur la réduction de la pauvreté.

Crédit photo HJBC - stock.adobe.com
La Drees vient de publier son dernier état des lieux chiffré concernant les ménages aux revenus modestes et la redistribution. A consulter pour savoir quelles allocations ont été davantage versées ou quelles sont les conséquences sur le niveau de vie.

La direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques vient de sortir l’édition 2024 de son ouvrage « Minima sociaux et prestations sociales » qui détaille toutes les tendances en termes de nombre d’allocataires, de ce que représentent ces sommes par rapport aux revenus ou de conditions de vie.

>>> A lire aussi : Expérimentation RSA : "L’innovation majeure, c’est la collaboration entre agents France travail et travailleurs sociaux"

Parmi les principaux enseignements de cette étude :

  • Hausse du nombre de bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH). C’est sa plus forte croissance depuis 12 ans, grâce à la déconjugalisation qui permet l’entrée dans la prestation de personnes en couple, autrefois inéligibles du fait du revenu de leur conjoint. La Cnaf estime que 22300 personnes ont ainsi commencé à en bénéficier en octobre 2023.
  • Baisse du nombre de bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA). Ils ont diminué de 2% en 2023, au même rythme que l’année précédente, pour atteindre l’effectif de 1,85 million de personnes.
  • Légère augmentation du nombre d’allocataires de minima sociaux. Après une forte hausse en 2020 (crise sanitaire), le contingent des bénéficiaires de ces prestations est à nouveau en légère hausse de 0,4% en 2022 et de 0,5% en 2023. Ils étaient 4,36 millions à la fin de l’année dernière.

>>> Sur le même sujet : La déconjugalisation de l’AAH entre en vigueur le 1er octobre 2023

  • Un revenu disponible plus élevé en travaillant au Smic que sans travailler. Par exemple, le revenu d’une famille monoparentale avec deux enfants est de 1658 euros sans revenu d’activité et de 2457 euros avec un emploi payé au Smic.
  • La redistribution diminue le nombre de personnes pauvres d’un tiers. Jointes à la fiscalité directe, les prestations sociales non contributives ont diminué, en 2021, le taux de pauvreté de près de 7%. Un phénomène particulièrement prégnant pour les familles monoparentales, pour les familles nombreuses et pour les jeunes âgés de moins de 20 ans.

>>> Pour retrouver l’intégralité de l’étude de la Drees

 

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