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Migrants : comment éviter la disparition de l’AME

Immigration : éviter la disparition de l’AME

L'Uriopss explique notamment que l'AME ne peut pas être considérée comme un facteur "d'attractivité" de l'immigration illégale, car le taux de non-recours à ce dispositif reste très élevé.

L’aide médicale d’Etat (AME), dispositif permettant à certains étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’une prise en charge à 100 % des soins médicaux et hospitaliers, est remise en cause depuis de nombreuses années, L’Uriopss d’Ile-de-France alerte sur les conséquences éventuelles de sa suppression.

De la loi pour contrôler l’immigration du 26 janvier 2024 à la circulaire demandant aux préfets de renforcer le pilotage de la politique migratoire, le traitement réservé aux migrants ne cesse de se dégrader. Parmi les dispositifs menacés, l’aide médicale d’Etat (AME) risque d’être supprimée ou vidée de sa substance.

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Face à ces constats, l’Union régionale interfédérale des œuvres privées sanitaires et sociales (Uriopss) d’Ile-de-France a décidé de se positionner le 3 décembre 2024. Elle exprime notamment son inquiétude quant à une « remise en cause globale de la philosophie et du cadre générale de l’AME ».

Un dispositif efficace. En quatre points, l’Uriopss explique en quoi il serait préjudiciable d’y mettre fin ou d’en restreindre son application :

  • L’interdire mettrait fin à une politique sanitaire et de prévention non discriminante pour l’ensemble des personnes concernées,
  • Cela entrainerait une perturbation du système de santé et une mise en danger de la population,
  • Des dépenses supplémentaires sont à craindre, car la suppression de l’AME obligerait à prendre en charge des individus dont la santé serait dégradée car non soignée à temps,
  • Il est également mis en avant que le taux de non-recours pour ce dispositif étant élevé, il ne peut pas être considéré comme un « facteur d’attractivité de l’immigration illégale ».

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Des outils pour améliorer l’AME. Pour finir, le groupe propose que soient implantées plusieurs solutions afin de parfaire ce dispositif et lutter contre le non-recours :

  • Mettre en place des examens de prévention,
  • Se reposer sur « l’aller vers » pour perfectionner les missions de prévention de l’aide médicale d’Etat,
  • Allonger la durée de validité à deux ans,
  • Assurer le suivi des bénéficiaires de l’AME pour une prise en charge plus efficace.

>>> Retrouvez ici la note de positionnement de l'Uriopss d'Ile-de-France <<<

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