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L’essor des dispositifs de réduction du chômage de longue durée

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le programme 102 dépend de la loi de finances. Il a pour objectif de "favoriser l'accès et le retour à l'emploi de tous les publics en s'appuyant sur les structures du service public de l'emploi et en mobilisant au mieux les outils d'insertion professionnelle au bénéfice des personnes les plus éloignées de l'emploi".

Crédit photo Adobe stock
Passés au crible dans un contexte de transition entre Pôle emploi et France Travail, les dispositifs d’insertion dédiés aux personnes les plus éloignées de l’emploi gagnent en efficience, selon les dernières statistiques publiques.

Le bilan 2023 du programme 102 « Accès et retour à l’emploi » du Gouvernement s’avère positif, selon la DGEFP (Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle). Ses conclusions n'ont pourtant pas été attendues pour raboter son budget 2024 de 227 millions d'euros avec un décret publié en février dernier.

« Une large partie des efforts a été concentré sur le retour à l’activité des personnes les plus fragilisées, et dans les territoires les plus en difficulté », souligne le bilan stratégique du rapport annuel de performances publié fin avril et porté par Jérôme Marchand-Arvier, responsable du programme.

Sur les deux dernières années, les parcours de remobilisation auraient permis de diminuer de près de 300 000 personnes le nombre de demandeurs d’emploi de très longue durée. Avec, pour gages de réussite, la mobilisation de la prestation Parcours emploi santé et l’augmentation des possibilités de formation.

Augmentation des moyens

Le Fonds d’inclusion dans l’emploi (FIE), qui regroupe les moyens d’intervention des dispositifs aux niveaux régionaux, disposent de résultats distincts.

Les contrats aidés : en 2023, 62 350 parcours emploi compétences (Pec) ont été prescrits. Près de 15 000 d’entre eux ont été alloués au jeune public, ce qui se surajoute aux 27 233 contrats Initiative emploi ou CIE Jeunes. « L’orientation des contrats aidés vers les publics les plus fragiles s’est traduite par une attention particulière portée aux publics seniors et travailleurs handicapés, ainsi qu’aux publics résidant en quartiers prioritaires de la politique de la ville et en zone de revitalisation rurale », détaille le document.

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L’insertion par l’activité économique (IAE) : 93 007 Equivalents temps plein (ETP) ont été conventionnés par l’État. Les départements ont aussi co-financé des aides au poste en ateliers et chantiers d’insertion (ACI), pour un total de 5 443 ETP. « La poursuite de l’augmentation des moyens déployés par l’État a permis de consolider la croissance du secteur », note la DGEF.
En termes de nouveauté, un second appel à projet a été lancé dans le cadre du programme « inclusion par le travail indépendant des personnes en difficulté d’accès à l’emploi ». Ce qui a permis de retenir sept opérateurs avec un objectif de plus de 21 000 nouveaux accompagnements.

En 2023, les entreprises adaptées ont, quant à elles, employé 56 716 personnes. « Leur activité se traduit par une consommation de 24 646 ETP mensuel », clarifie le bilan gouvernemental.

Nouveautés pour les entreprises adaptées

Par ailleurs, un nouvel appel à projet du fonds d’accompagnement à la transformation des entreprises adaptées (FATEA) a été ouvert en juillet 2023. Avec trois objectifs : le soutien des projets de développement économique des entreprises adaptées, la consolidation du modèle des entreprises adaptées de travail temporaire (EATT) et la poursuite de l’accompagnement de la pilote d’implantation des entreprises adaptées en détention. Le total des projets soutenus s’élève à 207 et leur montant global à 10,7 millions d’euros.

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Le contrat d’engagement jeune (CEJ) a, quant à lui, accompli sa première année pleine. En 2023, 313 145 jeunes sont entrés en CEJ, dont 209 628 en missions locales et 103 517 à Pôle emploi. 69 % de ces jeunes étaient âgés de moins de 22 ans et 89 % non diplômés ou diplômés niveau bac.

Accompagnement global des jeunes

En parallèle, 265 557 jeunes sont entrés en parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA).

Enfin, les actions dédiées au repérage et à la remobilisation des publics très éloignés de l’emploi se sont également poursuivies en 2023 dans le cadre du déploiement d’un volet « jeunes en rupture » du CEJ. Décliné sous la forme d’appels à projets régionaux, leur objet est de repérer les jeunes les plus en difficulté, de les remobiliser puis de leur proposer un accompagnement global, en mettant un accent particulier sur les problématiques de santé, de logement et de mobilité.

Pour rappel, la France dénombre plus de cinq millions de demandeurs d’emploi (chiffres France Travail au 1er semestre 2024).

>> Le bilan stratégique du rapport annuel de performances

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