- Un chantier d’insertion n’est pas qu’un modèle économique. Le métier premier d’un ACI est l’insertion ; la fleur est ici le support. Il faut faire appel à des encadrants techniques professionnels pour mener le projet à bien.
- Connaître la législation. Cette année, par exemple, le conventionnement de nouvelles structures d’insertion par l’activité économique a été gelé pour donner la priorité au renforcement des structures existantes. Il faut le savoir pour s’adapter et créer un projet qui puisse être reconnu puis financé.
- Trouver le bon terrain. Le foncier, d’autant plus dans les villes, est rare et cher. L’accompagnement d’une mairie peut se révéler une aide précieuse. Pour des raisons de priorités politiques, certaines municipalités ne sont pas prêtes à soutenir un tel projet. D’autres, comme celle de Rennes, lancent des appels à projets pour développer des fermes urbaines.
>>> Le site des Fleurs d'Halage
Budget : un chiffre d'affaires en plein essor
Le département de la Seine-Saint-Denis et la ville de L’Île-Saint-Denis ont confié à l’association Halage la mission de réhabiliter l’ancienne friche industrielle baptisée Lil’Ô, viaune convention d’occupation décennale (2018-2028).
L’atelier-chantier d’insertion (ACI) Fleurs d’Halage fait partie de l’association, avec un financement multiple : 60 % des fonds viennent des aides de l’Etat pour les postes d’insertion et 30 % de fondations privées, comme Terre solidaire, La France s’engage ou Caritas, en réponse à des appels à projets. Les 10 % restants correspondent au chiffre d’affaires de Fleurs d’Halage, qui s’élevait à 35 000 € environ les années précédentes. Une somme en augmentation puisque, depuis le début de l’année 2023, l’ACI a déjà vendu pour plus de 50 000 € de fleurs.
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