« Appel impérieux des associations de solidarité pour les jeunes ! » Ainsi titrée, la lettre ouverte de Patrick Doutreligne, président de l’Uniopss, rappelle la situation « extrêmement préoccupante » dans laquelle se trouve les jeunes à la suite de la pandémie de coronavirus.
« Nous reconnaissons que le gouvernement n’est pas resté inactif et a multiplié les mesures de protection sociale, de soutien économique accompagnant les mesures sanitaires, écrit-il à l’adresse du président de la République. Pourtant, une catégorie des populations, a été trop longtemps maintenue à l’écart de la plupart des dispositifs et est aujourd’hui trop modestement concernée par les décisions prises : ce sont les jeunes et en particulier ceux entre 18 et 25 ans.»
Revenu de base et accompagnement
En réponse à cette situation, les acteurs du secteur demandent de mettre en place un revenu de base pour tous les jeunes, « RSA [ndlr : Revenu de solidarité active] ou autre », et d’accompagner dans leurs démarches ceux qui sont les plus éloignés de l’emploi.
Patrick Doutreligne regrette, par ailleurs, la suppression des emplois aidés qui avaient prouvé leur efficacité et met l’accent sur les difficultés particulières auxquelles se heurtent les 18-25 ans en situation de handicap. « Nos associations sont prêtes à s’investir aux côtés des pouvoirs publics et des collectivités territoriales, dans un vaste programme de propositions de parcours vers l’emploi, de stage, de formation, d’élaboration de projets pour et avec ces jeunes », fait savoir l’auteur du texte.