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Handicap et grand âge : retour au droit commun dans les établissements

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Ehpad

Retour à la normale dans les Ehpad.

Crédit photo Studio Hans Lucas via AFP
Mercredi 21 juillet, la ministre déléguée à l’autonomie, Brigitte Bourguignon, a présenté le nouveau protocole pour les établissements accueillant des personnes âgées et/ou en situation de handicap. Entré en vigueur ce jour, le texte acte un retour au droit commun.

La France est officiellement déconfinée depuis le 30 juin. A cette date, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) étaient pourtant encore soumis à certaines restrictions. Le nouveau protocole, présenté mercredi 21 juillet par la ministre déléguée à l’autonomie, Brigitte Bourguignon, acte un retour au droit commun dans ces structures ainsi que dans les unités de soins de longue durée (USLD), les résidences autonomie et les lieux accueillant des personnes en situation de handicap.

Si la situation reste « préoccupante », la  vaccination permet désormais que les établissements et leurs résidents jouissent des mêmes règles que la population générale.

Les repas collectifs autorisés

Ainsi, les visites des proches peuvent avoir lieu sans rendez-vous, en chambre comme dans les espaces communs ; les sorties sont autorisées, sans limitation des activités collectives au retour (sauf en cas de contact à risque), mais en maintenant les dépistages pour les résidents non vaccinés ; et les accueils de jour sont ouverts normalement.

Les repas en réfectoire et avec les proches sont de nouveau autorisés. De même, les activités dans les espaces intérieurs et extérieurs de l’établissement ne sont plus soumises à des régles spécifiques et les admissions ne sont plus conditionnées à la vaccination.

Deux exceptions au port du masque

Si l’ensemble des gestes-barrières doit continuer à être respecté, le texte prévoit deux exceptions au port du masque. En premier lieu, dans le cadre privé familial et amical, dans la chambre du résident, si les personnes présentes ont bénéficié d’un schéma vaccinal complet. L’autre dérogation concerne les troubles cognitifs. Cependant, dans ce cas, les autres personnes présentes doivent en porter un.

Enfin, il est souligné que « le dépistage hebdomadaire des professionnels (par tests RT-PCR nasopharyngés ou salivaires, tests antigéniques ou auto-tests) doit être maintenu pour ceux qui ne bénéficient pas d’un schéma vaccinal complet ». Les modalités de dépistage et de contrôle tiendront bien évidemment compte « des dispositions législatives et réglementaires relatives à l’obligation vaccinale et à l’utilisation du passe sanitaire dans les établissements de santé et médico-sociaux ».

 

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