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Roselyne Bachelot chargée d'élaborer un nouveau plan sur l'autisme

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Le Premier ministre a demandé à la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot, d'engager l'élaboration d'un nouveau plan sur l'autisme, déclaré "grande cause nationale 2012" en décembre dernier par Matignon.
Un objectif qui s'appuie sur les résultats du rapport que lui a remis Valérie Létard en janvier, qui "fait un point sur les avancées réelles permises par le [précédent] plan autisme" et qui "donne une vision claire des domaines prioritaires dans lesquelles il faut maintenant intensifier les efforts", a en effet déclaré François Fillon, à l'issue d'une rencontre avec le collectif d'associations "Ensemble pour l'autisme".

Réactiver le Conseil national de l'autisme

"A présent, nous devons tracer ensemble les contours d'un nouveau plan autisme qui guidera nos politiques publiques", a poursuivi le chef du gouvernement, qui a donc chargé Roselyne Bachelot de cette tâche.
Afin d'assurer "un dialogue approfondi" avec chacun des acteurs concernés, François Fillon a exprimé le souhait que "le Conseil national de l'autisme soit réactivé et qu'il se réunisse de façon régulière". "Pour renforcer le suivi et la coordination de ce conseil national de l'autisme, un dispositif de coordination sera désormais assuré par le secrétaire général du comité interministériel du handicap", a-t-il précisé.

Des marges de manoeuvre

"Ce nouveau plan devra continuer l'effort de rattrapage sur le déploiement de nouvelles structures de prise en charge", a encore souligné le Premier ministre, en assurant avoir, "en dépit des contraintes économiques et budgétaires, préservé des marges de manœuvre pour accentuer encore notre effort sur le secteur médico-social".
Concernant la scolarisation en milieu ordinaire d'enfants autistes ou atteints de troubles envahissants du développement, qui étaient environ 2 000 en 2004 selon l'Education nationale et seraient aujourd'hui autour de 25 000, ils devront bénéficier des crédits consacrés à l'accompagnement des enfants handicapés, qui passeront de 350 à 450 millions d'euros l'année prochaine, selon Matignon.

Respect des droits fondamentaux

Plus généralement, enfin, la "défense des droits des personnes autistes devra figurer en première place dans le futur plan autisme", a encore indiqué François Fillon au terme de son discours, en évoquant les recommandations que doit apporter, "dans les toutes prochaines semaines", la Haute Autorité de santé (HAS), "sur la question de la compatibilité des modes de prise en charge avec cette question essentielle du respect des droits des personnes".
Allusion sybilline à certaines techniques controversées mises en oeuvre en direction des personnes atteintes d'autisme. Or "nul ne peut accepter qu'aujourd'hui en France perdurent des traitements qui ne seraient pas respectueux de la dignité et des droits des personnes", a martelé le Premier ministre, en confiant au défenseur des droits, Dominique Baudis, le soin de veiller "de près" à "l'application dans notre pays de la Convention des Nations unies sur les droits des personnes handicapées", en lien avec le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).

A.S.

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