Un gâteau, des bougies, des convives… Et une scène qui tourne au cauchemar, fleurtant avec le gore, les uns et les autres cherchant, avant l’âge fatidique de 60 ans, à se crever les yeux, à coup de canons à confettis et de pics en tous genres. Intitulé « L’anniversaire de trop », le clip de campagne de l’association Valentin Haüy est des plus caustiques, et disons-le, franchement hilarant.
Le sujet, pourtant, ne prête pas à rire. Mais l’association veut marquer un grand coup en dénonçant l’absurdité de la loi. Pour bénéficier de la prestation de compensation du handicap (PCH), toute personne aveugle ou malvoyante doit avoir été diagnostiquée avant 60 ans. Dans le cas contraire, elle est considérée comme une personne âgée dépendante et non comme une personne en situation de handicap.
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« Cet âge limite de demande de la Prestation de compensation du handicap (PCH) pour les personnes aveugles ou malvoyantes est en total décalage avec la réalité du vieillissement de la population et l’évolution croissante des pathologies liées à la perte de la vue », estime l’association.
En février 2025, l’article 13 de la loi handicap promettait l’abolition de la barrière d’âge en matière de compensation du handicap dans un délai de cinq ans. Elle n’est toujours pas appliquée. « Vingt ans plus tard, il est temps d’agir », enjoint l’association.
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Valentin Haüy accompagne ce spot publicitaire de plus de 4 minutes, d’une pétition en ligne. Elle y demande la suppression immédiate de la limite d’âge pour l’accès à la PCH (Prestation de Compensation du Handicap) et une meilleure prise en compte des besoins des déficients visuels, quel que soit leur âge.