Des promesses à la pelle. Un an après le lancement de la stratégie nationale pluriannuelle « Agir pour les aidants 2023-2027 », le ministre a d’abord rappelé le lancement de la campagne de communication grand public destinée à informer plus largement ces soutiens privés qui n’ont pas toujours conscience de leur statut, puisqu’un aidant sur sept s’ignore encore à l’heure actuelle.
>>> A lire aussi: Quel besoin en personnel d’accompagnement pour les personnes âgées dépendantes ?
Mais, alors qu’un Français sur cinq s’occupe de ses proches - soit 9,3 millions de personnes dont 500000 mineurs-, Paul Christophe a aussi pris plusieurs engagements pour améliorer les conditions de vie de ceux qui sont de plus en plus nombreux à s’occuper de leurs proches dans l’incapacité de prendre soin d’eux-mêmes. Revenant sur l’amélioration des droits au congé proche aidant (CPA) et à l’allocation journalière proche aidant (AJPA), le ministre a assuré qu’à compter du 1er janvier 2025, les aidants pourront bénéficier de 66 jours d’indemnisation de l’AJPA pour chaque personne aidée. Et ce au lieu de 66 jours en tout prévus jusqu’à présent.
>>> Sur le même sujet: Les proches-aidants, une population qui rajeunit… et qui fatigue
Ses projets ne s’arrêtent pas là. Mise en place d’un plan de développement de l’offre de répit, ouverture de la VAE (validation des acquis de l’expérience) aux aidants, déploiement du relayage à domicile, les déclarations n’ont pas manqué. Pour orchestrer le tout, Paul Christophe a affirmé qu’il « réunirait très prochainement un nouveau comité de suivi de la stratégie nationale », qui « associera les personnes concernées ». Reste à savoir quand ce nouvel organe sera mis en place, afin que ces bonnes intentions ne demeurent pas trop longtemps des vœux pieux.
>>> A lire aussi: Comment s’organise le contrôle des comptes de gestion des majeurs protégés ?