Recevoir la newsletter

Stéphane Racz, directeur général de Nexem : « L’attractivité des métiers est transversale »

Article réservé aux abonnés

Stéphane Racz, directeur général de Nexem.

Crédit photo DR
Les 15 et 16 septembre, à Nantes, le syndicat Nexem, représentant les employeurs associatifs du secteur social, médico-social et sanitaire, organise la première édition de La Mêlée. Une quarantaine de personnalités de divers horizons sont attendues pour réfléchir aux enjeux du secteur. Trois questions à Stéphane Racz, directeur général de Nexem.

Actualités sociales hebdomadaires - Quels objectifs porte Nexem à travers ces rencontres ?

L’idée d’un tel événement remonte à 2019 : on souhaitait permettre au secteur de se projeter, de mettre en perspective les enjeux d’aujourd’hui avec ceux de demain. Les deux années de crise nous ont contraints à repousser l’événement. Il arrive enfin. Et c’est encore un meilleur moment pour réfléchir à l’actualité et à l’avenir, tant la crise a, entre-temps, révélé l’importance du rôle des professionnels et des associations, et a nourri leur sentiment d’injustice et d’invisibilité. Aussi La Mêlée est-elle la force et la solidarité d’un collectif uni – et non pas une agrégation d’individus – pour vaincre des obstacles et relever des défis.

Vous accueillez de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, et Charlotte Caubel, secrétaire d’Etat en charge de l’enfance. Quelle tonalité avez-vous souhaité donner à l’événement ?

On voulait entendre la parole d’interlocuteurs qui ont un vécu et une forme de crédibilité par rapport à ce qu’ils portent. Cela renvoie à des profils de haut niveau, qu’ils soient élus, sportifs ou acteurs de la solidarité. La Mêlée souhaite proposer un pas de côté, avec des univers différents et des regards extérieurs à un secteur qui a encore tendance à réfléchir en cercle fermé. Marc Lièvremont, ancien sélectionneur de l’équipe de France de rugby, parlera ainsi d’engagement avec Stéphane Morin, représentant des pompiers en Loire-Atlantique. Ces rencontres doivent permettre au secteur de sortir et de voir qu’il ne vit pas dans un monde clos. Mais il ne s’agit pas d’un « one shot ». L’important se situe autant après l’événement, qui doit permettre d’initier des réflexions avec d’autres acteurs.

Parmi les enjeux du secteur, la question de l’attractivité est omniprésente pendant ces deux jours. Quelle approche privilégiez-vous ?

Le sujet est incontournable. Si nous souhaitons faire un pas de côté, nous ne voulons pas être hors-sol et théorique. Nous étions obligés de parler d’attractivité, mais nous allons le faire différemment. Il n’y aura pas de plénière, par exemple, sur les problématiques de revalorisation salariale. Bien sûr, la question financière est liée. Mais l’attractivité des métiers n’est pas une fin en soi ni une revendication catégorielle. Elle répond d’abord à la nécessité d’être au plus près des besoins sociaux et médico-sociaux. D’où l’intérêt d’aborder les enjeux liés à l’avenir du modèle associatif – en interrogeant par exemple le modèle des entreprises à mission. Mais aussi de réfléchir au sens de la solidarité. Elle est l’affaire de tous, pas seulement du secteur associatif. Nous aurons ainsi le regard de François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Il sera aussi question de développement durable, objet d’attractivité auprès notamment des jeunes. L’attractivité est transversale, et c’est ce que nous avons voulu démontrer à travers cet événement.

Pour consulter le programme et suivre les journées en visio, cliquez ici !

 

Métiers et formations

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur