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Violences conjugales : la mission interministérielle doit désormais rendre un rapport d’activité annuel

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Photo d'illustration.

Crédit photo Helene Decaestecker / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Violences – Un récent décret adapte les fonctions de la mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof). Les associations qui agissent pour la protection des femmes y sont désormais intégrées.

Publié au Journal officiel le 14 novembre, le décret n° 2021-1481 du 12 novembre 2021 modifie les attributions de la mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof), placée sous l’autorité de la ministre en charge des Droits des femmes, Elisabeth Moreno.

Elle doit désormais produire, chaque année, un rapport d’activité public qui retrace ses actions. Son dernier rapport en ligne date de la période 2013-2017.

Les associations qui agissent pour la protection des femmes victimes de violences sont désormais complètement impliquées dans le travail de la Miprof. Ces associations doivent lui adresser « les recommandations visant à améliorer les dispositifs existants ».

Auparavant, Elle devait adresser « toutes recommandations utiles » aux seuls préfets et directeurs généraux des agences régionales de santé. Le décret du 12 novembre 2021 lui impose aujourd’hui de « diffuser largement » l’ensemble des recommandations qui lui ont été adressées.

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