Lorsque nous nous retrouverons l’année prochaine, nous n’aurons manifestement pas encore de visibilité pour 2025. La « loi spéciale » promulguée en urgence par le Parlement, afin d’autoriser l’exécutif à prélever l’impôt et à emprunter pour financer l’Etat et la sécurité sociale, devra être complétée par un budget en bonne et due forme.
Etat d’urgence à Mayotte, chômage, crise de la protection de l’enfance, dossier des retraites, débat sur la fin de vie, prise en compte du handicap, sans oublier la généralisation de l’accompagnement renforcé des allocataires du RSA… On ne compte plus les dossiers qui attendent le nouveau Premier ministre.
Un an après la publication du Livre blanc du travail social, les pouvoirs publics vont-ils enfin s’en emparer et prendre des mesures déterminantes pour renouer avec l’attractivité des métiers ? Pour l’heure, dans la hotte du père Noël, il y a toujours :
- La revalorisation des salaires ;
- Une concertation sur la question des ratios d’encadrement pour limiter le nombre maximum de personnes accompagnées par équivalent temps plein ;
- La création d’une discipline universitaire avec un doctorat en travail social ;
- L’amélioration des relations entre le monde professionnel et les établissements de formation en travail social.
On peut toujours y croire. Ou reprendre son bâton de pèlerin dès début janvier.
D’ici là, terminez cette année le mieux possible.
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