A l’initiative de la CGT, les salariés du service à la personne se sont réunis place d’Italie, à Paris, aux côtés des employés du commerce, pour « mettre en lumière le caractère indispensable de tous les métiers de l’ombre ».
Environ 200 selon l’organisation syndicale, une centaine selon l’Agence France presse (AFP), les manifestants ont réclamé une revalorisation de leurs conditions de travail.
« Notre priorité est la reconnaissance des qualifications des salariés du service à la personne, rapporte Stéphane Fustec, conseiller fédéral CGT pour ce secteur. Il s’agit de métiers à dominante féminine au sein desquels il n’y a aucune prise en compte des qualifications. Comme ce sont des femmes, on estime qu’elles ont des compétences naturelles pour s’occuper des particuliers en perte d’autonomie ou des enfants. Evidemment, ce travail demande un réel savoir-faire. Nous demandons donc de lister et de valoriser ces qualifications pour qu’un salaire juste soit mis en face. »
Pour aider le mouvement à prendre de l’ampleur, une pétition « Occupons la place » a été lancée par la CGT. Jeudi soir, elle enregistrait près de 700 signataires. D’autres mobilisations sont par ailleurs prévues après la rentrée, annonce Stéphane Fustec.