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Stages : un appel lancé aux employeurs du social et médico-social

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group of students working wearing masks

Photo d'illustration.

Crédit photo goodluz - stock.adobe.com
Face aux difficultés rencontrées par les étudiants du secteur social et médico-social pour trouver des stages, l’Unaforis et la Fnems lancent un appel à la mobilisation et rappellent que des conditions d’accueil plus souples sont possibles.

Sans surprise, les étudiants en formation sociale ne sont pas épargnés par les conséquences de la pandémie. Un quart d’entre eux n’auraient pas encore trouvé de stages, selon une étude menée fin novembre par la Fédération nationale des étudiant.e.s en milieu social (Fnems), qui a recueilli près de 1 380 réponses.

Aux côtés de l’Unaforis (Union nationale des acteurs de formation et de recherche en intervention sociale), la fédération étudiante appelle à la mobilisation des acteurs du secteur. « En temps ordinaire, il est déjà difficile de trouver un stage, pointe Romain Birolini, président de la Fnems. Aujourd’hui, avec le contexte actuel, de nombreuses équipes sont réduites et une partie des salariés se trouvent en télétravail, ce qui rend encore plus compliqué l’accueil des stagiaires. »

Trouver des alternatives

Pour inciter les employeurs, les deux organismes rappellent qu’un arrêté du 4 novembre dernier vient assouplir ces conditions d’accueil. Il est par exemple possible pour une structure de prendre un étudiant en stage même si la capacité d’accueil est inférieure en nombre d’heures aux attendus réglementaires. « L’établissement de formation appréciera avec vous si cela peut correspondre aux objectifs d’apprentissage de compétences quand même », tient à rassurer l’Unaforis dans un document récapitulatif destiné aux employeurs des collectivités territoriales et des associations.

Autre possibilité : la mise en place de formules de type « encadrement partagé interétablissements ». De manière générale, la Fnems et l’Unaforis encouragent à trouver des solutions au cas par cas avec l’établissement de formation et à ne pas hésiter à expérimenter des alternatives au cursus habituel.

« Il est vraiment nécessaire d’être solidaire en cette période, car la situation met en péril la formation des étudiants », s’inquiète Romain Birolini. Selon la fédération, les difficultés rencontrées pour trouver un employeur pourraient pousser certains étudiants à arrêter leur cursus dès le mois de janvier prochain.

 

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