Ce mardi 5 novembre, l’Association nationale des assistants de service social (Anas) a publié un plaidoyer pour son 80e anniversaire. Afin de marquer l’occasion, l’organisme a décidé de faire un retour dans le temps, en revenant sur son histoire et celle du secteur.
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Naissance d’une profession. A l’origine, il y avait l’Association nationale des assistantes sociales diplômées d'Etat (ANASDE). Son premier chantier a été de faire reconnaitre la profession et le diplôme d’assistant social. Une fois ces priorités réglées grâce à la loi du 8 avril 1946, les statuts de l’association ont été modifiés pour acquérir la dénomination qu’elle a encore aujourd’hui.
- Afin de définir la profession d’assistant social et de préciser son rôle, un comité de déontologie se réunit pour la première fois en 1949.
- Un code est ensuite créé, rassemblant l’ensemble des principes et des fondements du métier, tels que le respect de la vie privée, de l’intimité ou encore du secret professionnel.
- Depuis, le code a connu deux actualisations en 1981 puis en 1994, et la commission se regroupe encore depuis 80 ans.
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Après d’importantes prises de positions concernant le rôle et la place du service social dans la société, l’Anas va progressivement être considérée comme un espace de réflexions autour de ces problématiques.
Le combat continue. Avec l’évolution de la société, de nouvelles difficultés ont émergé. Parmi elles, la détresse de certains centres de formation, au bord de la fermeture. Une situation liée à la crise d’attractivité des métiers, visible depuis de nombreuses années au travers de la diminution constante d’étudiants et la hausse des abandons en cours de formation. Parce qu’elle l'analyse comme un danger, l’Anas s’engage ainsi « contre cette perspective qui vise à déréglementer l’exercice de la profession, nuire à la pratique en service social, discriminer les étudiants et surtout baisser le niveau d’exigence des professionnels avec des conséquences importantes pour le public accompagné. »
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