Pour favoriser l’insertion professionnelle, le pouvoir exécutif mise sur les aides à la mobilité. L’objectif ?« Réduire drastiquement toute renonciation à un entretien d’embauche, à une formation professionnelle ou à une reprise d’activité faute de solution de mobilité », expliquait le Premier ministre le 24 octobre 2020.
Dès la fin 2019, la loi d’orientation sur les mobilités charge les régions et les département de définir un « plan d’action commun en matière de mobilité solidaire à l’échelle de chaque bassin de mobilité ». La stratégie nationale de prévention et de la lutte contre la pauvreté reprend cette politique globale, financée à hauteur de 70 millions d’euros sur deux ans, dont 30 millions d’euros dès 2021.
Dans une instruction publiée le 19 mai, les administrations centrales concernées détaillent l’ensemble des mesures. En particulier, les travailleurs sociaux des départements devront, comme les conseillers Pôle emploi, prescrire des prestations de bilans et d’accompagnement à la mobilité des personnes en insertion. 20 000 de ces prestations devront être financées cette année.