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FPH : les salariés du médico-social, moins bien payés que leurs collègues de l'hospitalier

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Differences between women’s and men’s income or salary conce

En 2022, le salaire net mensuel d'un salarié du médico-social dans la fonction publique hospitalière s’élevait à 2 186 € contre 2 734 € pour un agent des établissements hospitaliers.

Crédit photo adrian_ilie825 - stock.adobe.com
Qu’ils aient bénéficié des reclassements catégoriels ou du Ségur de la santé, les personnels des établissements médico-sociaux de la fonction publique hospitalière demeurent moins bien rémunérés que leurs collègues évoluant dans les hôpitaux.

Les salariés des établissements médico-sociaux publics sont-ils les mal-aimés de la fonction publique hospitalière (FPF) ? En tous cas, ces quelque 130 000 professionnels qui représentent 13,1 % des effectifs de la FPH apparaissent comme les plus mal payés du secteur, comme le révèle une étude de la Drees publiée le 19 septembre.

2 186 euros net par mois

Leur salaire net mensuel s’élevait ainsi en 2022 à 2 186 € (2 704 € brut), en dépit d’une augmentation de 0,4 % consécutive à l'application du Ségur de la santé de 2021 et 2022. On est assez loin des 2 734 € net qui constituent la moyenne salariale mensuelle des personnels de la FHP, tous secteurs confondus, et très loin des 6 501 € net de salaire mensuel des personnels médicaux.

>>> A lire aussi : Augmenter les salaires... oui, mais comment 

Sur l’ensemble du périmètre de la FPH (tous types d’établissements et de catégories d’agents confondus), les fonctionnaires des services de soins percevaient une rémunération mensuelle nette de 2 499 € (soit une légère augmentation de 0,9 % entre 2021 et 2022). Elle s’élevait à 2 690 € pour les personnels médico-techniques (une catégorie qui n’a pas bénéficié d’augmentation notable) ; 2 288 € pour les personnels éducatifs et sociaux (- 1,2 %) et 2 332 € pour les personnels de direction et administratifs (- 2,4 %).

Les revalorisations inférieures à l'inflation

Ces variations salariales, parfois à la baisse en dépit des revalorisations du Ségur et des politiques de reclassement qui ont vu plusieurs professions grimper les échelons sur la grille des classifications (c’est le cas notamment des auxiliaires de puériculture et des aides-soignants passés de la catégorie C à la B), s’expliquent notamment par l’inflation que les évolutions des rémunérations ne sont pas parvenues à compenser. Par ailleurs, selon les chiffres du GEPSo, un groupement d’employeurs qui chapeaute quelque 250 établissements de la fonction publique hospitalière, près de 3 000 salariés éligibles au Ségur en restent pour l’heure écartés.

>>> Retrouvez l'intégralité de l'étude ici

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