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Cohésion sociale : 20 propositions pour rendre le secteur plus attractif

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Crédit photo Karine Pierre / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Dans un avis publié mardi 12 juillet, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) avance « des pistes d’amélioration à court et long termes, afin que soit évitée une dégradation encore plus grande » des métiers de la cohésion sociale.

« Des métiers indispensables mais insuffisamment reconnus. » Tel est le constat principal de l’avis rendu mardi 12 juillet par le Conseil économique, social et environnemental (Cese) sur les métiers de la cohésion sociale. Une recommandation d’autant plus nécessaire que « les situations de confinement et la crise Covid ont vu se multiplier les alertes pointant un déficit d’attractivité » du secteur.

En formulant 20 préconisations, le Cese souhaite ainsi « mettre en lumière les raisons structurelles et les pistes d’amélioration à court et long termes, afin que soit évitée une dégradation encore plus grande de ces métiers ».

« Des réponses urgentes »

Une première série de propositions a pour objectif d’apporter « des réponses urgentes » à la pénurie de personnels et « au malaise » des professionnels. Cela passe, entre autres, par le financement d’une hausse globale des salaires, « l’abrogation des dispositions permettant la non-opposabilité des conventions collectives », une campagne de recrutement et le déploiement de l’alternance.

Autre axe majeur de l’avis du Cese : « redonner la priorité au sens du travail ». Pour cela, il s’agit notamment de garantir un niveau d’encadrement minimal adapté aux besoins des publics et à l'accompagnement dont ils font l'objet.

Au gouvernement d'« inverser la tendance »

Dans cette même optique, le conseil préconise de « supprimer toute limitation a priori de durée d’accompagnement ou de présence » lors d’une intervention, et de considérer tous les temps de travail comme « productifs ».

Parmi les autres recommandations, le Cese suggère d’investir massivement dans la formation continue, de renforcer le rôle du Haut Conseil du travail social et d’adopter une loi de programmation pluriannuelle. « Il revient désormais à la représentation nationale et au gouvernement de se ressaisir pour inverser la tendance », souligne-t-il.

Reste à espérer que ces propositions de bon sens seront entendues, enfin.

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