Sous forme de lettres ouvertes, de motions, de pétitions, ou de campagne sur les réseaux sociaux, plusieurs grands acteurs du social et du médico-social (1) veulent attirer l’attention sur la situation du secteur. Durant cette dernière semaine du mois de janvier, ils comptent faire entendre leur voix en multipliant les actions.
« On compte actuellement 64 000 postes vacants dans ces secteurs, en dehors même des absences ponctuelles pour cause de pandémie. Ainsi par exemple, dans les établissements et services gérés par APF France handicap qui accompagnent 35 000 personnes, 303 postes sont vacants en ce mois de janvier, rapporte l’Uniopss dans un communiqué. Ces tensions en matière de ressources humaines, qui touchent tous les secteurs, mettent en danger la continuité et la qualité de l’accompagnement des personnes fragiles et vulnérables. »
Parmi leurs principales revendications : la hausse des rémunérations de tous les professionnels à hauteur de 183 € par mois. Dans l’attente de la conférence des métiers de l’accompagnement social et médico-social qui se tiendra le 18 février prochain, une délégation de dirigeants d’associations a demandé à être entendue par le Premier ministre, mentionne l’Uniopss.
‼️Chaque jour, 1 million de professionnels du secteur social, médico-social et socio-judiciaire agissent aux côtés des plus fragiles.
— Uniopss (@Uniopss) January 24, 2022
Malgré l'absence de revalorisation salariale, l'épuisement… ils continuent à faire vivre la #solidarité. Jusqu’à quand ? #CriseMétiersdelHumain pic.twitter.com/7Zx5SHUxID
(1) Uniopss, APF France handicap, Addictions France, Apprentis d’Auteuil, Citoyens & Justice, France terre d’asile, Fédération Addiction, Fondation de l’Armée du salut, Fédération des acteurs de la solidarité, Aides, Cités Caritas et Soliha.