Mise en place de dispositifs de soutien. Le 14 novembre 2023, la Stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement était annoncée par Emmanuel Macron. Courant de 2023 à 2027, elle comprend plusieurs mesures destinées à renforcer l’accompagnement des publics concernés.
- Parmi elles, une disposition a pour objectif d’offrir aux personnes souffrant d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA) et d’un trouble du développement intellectuel (TDI) des moyens pour travailler et résider en milieu ordinaire.
- Ces dispositions sont destinées aux personnes accueillies en foyers d’accueil médicalisés (FAM) et en maisons d’accueil spécialisées (MAS).
- Une instruction du 9 avril 2025 en précise les principales modalités.
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Les missions principales. Le déploiement de cette mesure, qui doit pouvoir prendre en charge six à dix personnes par département a notamment pour objectifs :
- D'identifier des employeurs en milieu ordinaire et permettre aux personnes intéressées de bénéficier d’un contrat à durée indéterminée (CDI),
- De les orienter vers des solutions d’habitat dites « de droit commun ».
Modalités de participation au dispositif. Pour les organismes souhaitant s’impliquer dans le projet, il est indiqué que le modèle privilégié pour ce dispositif repose sur le service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (Samsah). Ils disposent de six mois à un an pour construire leur dossier, et peuvent disposer de crédits non reconductibles régionaux ou du fonds d’appui à la transformation de l’offre pour les accompagner pendant cette période.
A noter qu’il est également recommandé d’apporter une attention particulière à la formation des équipes prenant part au projet, afin de pouvoir, notamment :
- Comprendre ce qu’est un TSA,
- Communiquer avec une personne qui en est atteinte,
- Appréhender les spécificités de ce trouble,
- Aménager l’environnement,
- Savoir quel rôle jouent les professionnels auprès de ces publics.
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Sont ainsi favorisés les candidats présentant une expérience dans l’accompagnement des personnes autistes, ayant élaboré un plan de formation des professionnels et disposant d’une capacité à coopérer avec le secteur sanitaire et le milieu ordinaire.
Mise en place à court terme. L’instruction précise enfin qu’à l’issue du processus de sélection, la mise en œuvre du dispositif doit pouvoir être opérationnelle à l’horizon 2026.
