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Près de 6 000 places d'accueil devraient être pérennisées, estime la FNARS

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La Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) n'a pas tardé à livrer à Cécile Duflot, ministre de l'Egalité des territoires et du Logement, son estimation du nombre de places d'hébergement ouvertes dans le cadre du dispositif hivernal et le nombre de celles qu'il conviendrait de pérenniser pour s'assurer que personne ne soit remis à la rue à l'issue de cette période.
C'est en effet le souhait qu'a formulé la nouvelle ministre lorsqu'elle a annoncé le 22 mai dernier la suspension de la fin du dispositif hivernal et a repoussé au 31 mai "toute décision" en la matière.

Estimation a minima

La FNARS a donc procédé à une enquête auprès de l'ensemble des 115 de France métropolitaine. Sur les données recensées dans 83 départements et "dont la cohérence a été contrôlée et vérifiée", l'organisation a dénombré, hors Paris, 9 003 places ouvertes hors plan grand froid, dont 36 % en hôtels, 29 % en centres d'urgence et 27 % sur d'autres types d'hébergement (salles communales, accueils de jour, salles de sport, bus de nuit…).
"Si l'on ajoute les places ouvertes uniquement pendant les périodes de grand froid, on obtient 13 018 places, dont les trois quarts étaient déjà fermés au 22 mai", précise la FNARS, qui estime par ailleurs à 5 625 le nombre de places à laisser ouvertes "immédiatement" sur 72 départements, "un chiffre a minima qui ne tient pas compte des besoins de certains territoires (Paris, le Rhône, la Seine-Saint-Denis…) ni de ceux des personnes qui ont renoncé à solliciter un hébergement".

Déficit de solutions d'accueil

Au delà de cette estimation chiffrée, la FNARS avertit que la pérennisation des places ouvertes en hiver sera de toute manière "insuffisante pour remédier au déficit de solutions d'accueil dignes pour les personnes", en rappelant qu'une grande partie des places mobilisées "relèvent de la débrouille des acteurs, dans une logique humanitaire".
Pour l'organisation, le maintien de places d'hébergement d'urgence doit "aller de pair avec une restructuration de l'accueil des personnes, dans une double logique" : répondre de façon "digne et inconditionnelle" aux situations d'urgence et permettre le déclenchement "immédiat" d'un accompagnement des personnes accueillies avec l'objectif de trouver des solutions pérennes.

E.C.

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