Recevoir la newsletter

Assurance chômage : le Conseil d’Etat suspend l'entrée en vigueur de la réforme

Article réservé aux abonnés

Labour Day In Toulouse

Photo d'illustration.

Crédit photo Alain Pitton / NurPhoto / NurPhoto via AFP
Le juge des référés de la haute juridiction administrative, saisi par la quasi-totalité des syndicats, estime que les conditions du marché du travail ne sont pas réunies pour justifier une application dès le 1er juillet. Une décision en forme de camouflet pour le gouvernement. 

Dans une décision de référé rendue mardi 22 juin, le Conseil d’Etat décide de suspendre les règles de calcul du montant de l’allocation chômage, qui devaient entrer en vigueur dès le 1er juillet.

Avec ces nouvelles dispositions, le gouvernement voulait rendre l’indemnisation chômage des salariés alternant des périodes d’emploi et des périodes d’inactivité moins favorable. Le Conseil d’Etat, s’il ne conteste pas la réforme sur le fond, estime que la temporalité n’est pas la bonne. Il écrit qu’il n’existe pas « d’éléments suffisants permettant de considérer que les conditions du marché du travail sont à ce jour réunies pour atteindre l’objectif d’intérêt général poursuivi », à savoir inciter les salariés et les demandeurs d'emploi à privilégier les emplois durables.

Laborieuse procédure

Le Conseil d’Etat suspend donc l’entrée en vigueur des dispositions relatives à la détermination du salaire journalier de référence. Le juge des référés rejette en revanche tous les autres arguments des syndicats, qui contestaient, à nouveau, la dégressivité de l’allocation et le différé d’indemnisation.

La mise au point de cette réforme, initiée par l’ancienne ministre du Travail Muriel Pénicaud, est particulièrement laborieuse. Dans une décision de novembre 2020, le Conseil d’Etat avait annulé en partie le décret du 26 juillet 2019, pris après l’échec organisé des négociations entre les partenaires sociaux.

Le gouvernement a revu sa copie par un décret du 30 mars 2021. C’est ce décret qui faisait l’objet du recours en référé devant le Conseil d’Etat, qui devra prochainement se prononcer sur le fond du dossier.

Métiers et formations

Veille juridique

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur