Qu’est-ce que le minimum vieillesse ? Concernant les personnes âgées d’au moins 65 ans (ou ayant atteint l’âge minimum légal de départ à la retraite en cas d’inaptitude au travail), il se compose de l’allocation supplémentaire vieillesse (ASV) – encore servie à 116 300 bénéficiaires – et de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Cette dernière, mise en place en 2007, est destinée aux nouveaux entrants et doit remplacer, à terme, l’ASV.
Des allocataires en hausse. Fin 2023, les bénéficiaires de l‘ASV ou de l’Aspa étaient 723 000, soit 4,6 % de plus qu’en 2022. Une progression qui s’explique entre autres par le plan de revalorisation de 100 €, en trois ans, du minimum vieillesse.
Légère revalorisation. Cette prestation sociale a augmenté de 0,8 % en janvier 2023 (comme les pensions de retraite). Fin 2023, les allocataires recevaient en moyenne 440 € (ASV) et 500 € (Aspa) mensuels.
Profil des allocataires. 51 % des titulaires sont des femmes seules (célibataires, veuves ou divorcées) et 77 % sont des personnes isolées. Les bénéficiaires du minimum vieillesse sont, en proportion du nombre de personnes âgées de 62 ans ou plus, plus nombreux dans les départements et régions d’outre-mer (hors Mayotte), en Corse, dans les Bouches-du-Rhône et en Seine-Saint-Denis.
Qui sont les nouveaux entrants dans le dispositif ? 70 100 nouveaux allocataires reçoivent l’Aspa (5 % de plus qu’en 2022), dont 48 % sont des femmes seules et 35 % ont moins de 65 ans (inaptitude au travail, ex-invalidité, handicap, ancien combattant, etc.).
>>> A lire aussi : Des efforts financiers particuliers en direction du grand âge et du handicap
