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Accompagnants des élèves en situation de handicap : nouvelles modalités de rémunération

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RANCE-RESUMPTION OF THE DIFFICULT SCHOOL IN CLASS ULIS

Photo d'illustration.

Crédit photo Antoine Merlet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Un décret et un arrêté publiés le 24 août traduisent les promesses de l’exécutif sur la revalorisation des salaires des Accompagnants des enfants en situation de handicap (AESH). La nouvelle grille de rémunération permet des augmentations jusqu’à 124 euros de plus par mois pour certains AESH à temps plein. Une avancée nécessaire mais pas suffisante pour les syndicats.  

Pour la Fédération syndicale unitaire (FSU), syndicat majoritaire dans l’éducation nationale, il s’agit là d’une « avancée significative ». Deux textes publiés au Journal officiel le 24 août dernier, un décret et un arrêté, prévoient des nouvelles modalités de rémunération pour les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH).

La principale avancée est l’instauration d’une grille à avancement automatique. Ainsi, l’indice de rémunération évoluera tous les trois ans. Auparavant, ce sont les académies qui devaient réexaminer l’indice, une disposition qui « n’a été que peu mise en place dans les rectorats », indique la SGEN-CDFT dans un communiqué.  

Ces nouvelles conditions de rémunération entrent en vigueur dès le 1er septembre prochain. Les changements d’indice devront être effectifs dès la paye de novembre.

Hausse de salaires minimes

La CFDT indique, selon ses calculs, une revalorisation qui ira de + 5,65 euros par mois pour un AESH à mi-temps en CDD depuis moins de trois ans et jusqu’à + 124,28 euros par mois pour un AESH aux 39 heures en CDI entre 3 et 6 ans.

Pas de quoi satisfaire la FSU qui estime que cela « ne change pas significativement la situation des AESH ». L’exécutif a en effet renoncé à créer un nouveau corps de fonctionnaires pour les AESH, ce que regrette également la CFDT. La FSU estime en outre que les niveaux indiciaires sont « scandaleusement bas », en particulier le premier niveau de la grille fixé à l’indice majoré 335. Pour la FSU, cela pourrait conduire à une rémunération en deçà du SMIC dès le 1er janvier 2022.

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