Les acteurs susceptibles d’intervenir sont nombreux et de différente nature (acteurs publics et privés), épousant de multiples domaines : santé, éducation, services aux familles, aide sociale à l’enfance, justice etc... Ce qui rend nécessaire une coordination dans un cadre territorial et partenarial pour donner une cohérence et visibilité aux multiples actions (lieux ressources, réseaux d’écoute, interventions à domicile, espaces de rencontres, médiation). D’autant que celles-ci s’inscrivent dans un cadre législatif en pleine évolution. (voir CASF, art. L. 214-1 ; Charte nationale de soutien à la parentalité, charte nationale d’établissement pour l’accueil du jeune enfant).
Des actions conduites dans le domaine de la parentalité se traduisent par la prise en compte de situations ou d’événements nécessitant un soutien et un accompagnement pour préserver l’équilibre familial et renforcer l’autonomie. Des dispositifs d’aide contribuent également à accompagner et à soutenir la parentalité. Ceux-ci se présentent sous différentes formes : congés indemnisés, prestations familiales et/ou prestations spécifiques (handicap, isolement…).
Enfin, si la responsabilité d’élever l’enfant et d’assurer son développement incombe aux parents « en premier chef », les politiques publiques mettent en place des mécanismes qui vont de l’accompagnement au contrôle et qui, en cas de défaillance des parents, peuvent venir limiter, restreindre, retirer l’exercice de tout ou partie de leurs droits.
Les politiques d’action sociales et familiales ont donc à prendre en compte la diversité des réalités et la multiplicité des acteurs et ces dimensions plurielles, en respectant certaines nécessités avec en ligne des points de vigilance : que les actions techniciennes ne prennent pas le pas sur la singularité de la relation à tisser ; que les moyens en termes humains et financiers se doivent d’être à la hauteur des besoins et des ambitions (moyens humains et financiers notamment en matière de formation…) ; et que l’accès aux droits doit être absolument effectif (ex. : la dématérialisation à marche forcée des services publics et des procédures d’accès aux droits sociaux, maintes fois dénoncée notamment par la Défenseure des droits, alimente les inégalités…).
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