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Quelles seront les missions du haut-commissaire à l’enfance ?

Quelles sont les missions du haut-commissaire à l’enfance ?

Une des missions du haut-commissaire à l'enfance est d'organiser et construire un dialogue entre l'ensemble des acteurs.

Crédit photo PHILETDOM - stock.adobe.com
Annoncé en réponse aux critiques des associations, qui déploraient l'absence de ministère dédié, un haut-commissaire à l'enfance devrait finalement être nommé en conseil des ministres le 13 février 2025. Ancienne ministre déléguée chargée de l’enfance, de la jeunesse et des familles, Sarah El Haïry est fortement pressentie à ce poste. Les noms de Perrine Goulet, présidente de la délégation parlementaire aux droits des enfants, et d'Adrien Taquet, ancien secrétaire d'Etat chargé de l'enfance et des familles, circulent également.   

Le 28 décembre 2024, Emmanuel Macron promettait la mise en place d’un haut-commissaire à l’enfance pour début 2025. Son instauration est désormais officielle, avec la publication d’un décret au Journal officiel du 11 février 2025. Quelques jours avant la révélation de son identité, le texte détaille les principales missions dont il sera chargé.

Quels sont ses sujets de prédilection ? Placé auprès de la ministre chargée de l’enfance – tâche à l'heure actuelle effectuée par défaut par Catherine Vautrin, notamment en charge des familles –, celui-ci a pour objectif de donner une trajectoire aux politiques en la matière. Plus spécifiquement, il se concentre sur les thématiques suivantes :

  • La protection de l’enfance,
  • La santé de l’enfant,
  • Le soutien à la parentalité,
  • L’adoption,
  • La petite enfance,
  • L’accueil du jeune enfant,
  • Les professionnels de la petite enfance.

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Autour de ces thèmes, le haut-commissaire se voit attribué plusieurs missions, nécessaires au déploiement d’actions autour de l’enfance :

  • Organiser un dialogue avec les différents acteurs concernés.
  • Coordonner les travaux au niveau interministériel.
  • Être force de propositions en matière de lutte contre les violences faites aux enfants.
  • Renforcer les actions de l’Etat envers les mineurs vulnérables.
  • Améliorer l’accueil des jeunes enfants et promouvoir leur bien-être.
  • Les protéger contre les dangers du numérique.
  • Combattre les inégalités de santé.
  • Assurer la mise en œuvre et le suivi des politiques instaurées.

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Un travail de coopération. Le décret précise également que, dans l’exercice de ses fonctions, le haut-commissaire peut faire appel aux services ministériels chargés des solidarités, de la santé, de l’éducation nationale, de la justice, de l’intérieur ou des affaires étrangères. En outre, il a la possibilité de solliciter :

  • Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge.
  • Le Conseil national de la protection de l’enfance.
  • Le Conseil national de l’adoption.
  • Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
  • La mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives.
  • La délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté.
  • Les caisses et organismes de sécurité sociale.

Ces dispositions entreront en vigueur le 12 février 2025.

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