160 millions d’euros, c’est le montant du budget consacré à la protection de l’enfance chaque année en Loire-Atlantique. La crise sanitaire ayant fragilisé les familles, les besoins ont augmenté : essor du nombre d’informations préoccupantes, manque de places dans les structures. Le 18 octobre, l’équipe de Michel Ménard, le nouveau président du conseil départemental, a donc voté une première enveloppe budgétaire supplémentaire de 7 millions d’euros pour permettre la création de nouvelles solutions d’accompagnement.
Parmi les mesures phares du département et de ses partenaires, le développement de projets de prévention auprès des jeunes et des familles, auquel seront consacrés 2 millions d’euros. Objectifs : « détecter au plus tôt les situations de mise en danger en menant des actions de sensibilisation auprès du grand public, et apporter une aide ponctuelle aux familles, notamment celles en difficultés financières ».
D’ici à la fin de l’année, 30 places d’accueil pour les femmes enceintes ou mères de très jeunes enfants en situation d’urgence seront ouvertes.
Développer l’accompagnement à domicile des enfant protégés
Le département assurera également le financement de 150 nouvelles mesures d’action éducative en milieu ouvert (AEMO), administratives et judiciaires, ainsi que la création d’un dispositif d’aide au retour des jeunes au domicile après leur placement. Ainsi, 30 mesures de suivi éducatif seront dédiées à la sécurisation de ces retours.
Il existe actuellement 2 800 places d’accueil pour les enfants en Loire-Atlantique. De nouvelles seront créées : 9 places pour des fratries au sein de l’association SOS Village d’enfants, 24 places pour un accueil de répit de jour, 5 places d’accueil permanent pour des enfants en situation de polyhandicap, 15 places d’accueil pour des adolescents et 55 places d’accueil en accompagnement de proximité pour des jeunes de 17 à 21 ans.
Enfin, le département dédiera 2,42 millions d’euros au financement d’aménagements ou de travaux de rénovation dans des établissements d’accueil des jeunes de la protection de l’enfance.